Comme à chaque compétition, le premier match est porteur d’une tension, d’une pression et de crispations particulières. Pourtant la France ne s’est pas permis de douter face à la Corée. Un match maîtrisé de bout en bout et une victoire nette. Nos Bleues sont lancées….
Les danses se sont succédées, à chaque but, les Françaises se sont retrouvées pour célébrer dans une belle communion. Et 1 et 2 et 3-0, à la pause, l’écart était fait. Logiquement tant les vagues bleues ont submergé la défense adverse. Les Coréennes n’ont pas eu le temps d’exister…14e mondiales, elles n’ont rien pu tenter face à une équipe incroyablement solidaire et sérieuse.
A peine le coup d’envoi sifflé, les Françaises posent le pied sur le ballon. Elles ne le lâcheront pas. Le jeu collectif est bien rodé et les occasions se multiplient. La Corée étouffe sous la pression et craque finalement après neuf minutes de jeu. Inévitable. Un but dans le jeu, inscrit par Le Sommer, suivi par deux réalisations sur coup de pied arrêté, par Wendie Renard.
L’expérience a payé
Une symphonie bleue caractérisée par deux symboles : la jeunesse et l’expérience. La fougue de Marion Torrent, l’envie de Cascarino, la vista de Gaëtane Thiney… Le Sommer et Renard buteuses en premiere période, ce sont 109 et 159 sélections. L’équipe alignée par Corinne Diacre était très expérimentée. Cela s’est ressenti. Peu d’erreurs, un jeu léché et offensif, une entente parfaite… Les bleues ont régalé. Au meilleur des moments.
Cette première des six finales qui doivent conduire la France sur le toit du monde a été parfaitement gérée. Même si en seconde période, les Coréennes ont pu se procurer quelques occasions, Sarah Bouhaddi n’a pas eu de grande frayeur. L’équipe de France a envoyé un signal fort avec cette première victoire et cette grosse prestation. Il faudra compter sur elle, les autres sélections sont prévenues. Ces trois premiers points lancent idéalement la route vers les huitièmes, il faudra confirmer dès le 12 juin face à la Norvège. Mais si elles peuvent tenir ce rythme, les Françaises peuvent aller loin. C’est une certitude.
La chronique de Jérôme #2
Etudiant en journalisme et passionné de football féminin depuis 2011, je vais suivre ce mondial du début à la fin avec attention. Et avec vous !