L’équipe de France s’est largement imposée contre le Kazakhstan ce vendredi soir (6-0). Les six buts ont été inscrits par des joueuses différentes.
Une classe d’écart. Ou même plus de deux sans doute. L’équipe de France a encore passé une soirée tranquille ce 26 novembre à Vannes contre le Kazakhstan. Conservant le ballon sur la quasi-intégralité de la partie, les Françaises n’ont eu aucune peine à l’emporter. Le score aurait même pu être bien plus large sans quelques occasions manquées.
Corinne Diacre aura tout de même de nombreuses occasions d’être satisfaites. De par le sérieux des troupes, les buts marqués, la maîtrise collective. Et la première très réussie de Selma Bacha. La latérale lyonnaise était trouvée dès la première minute. Devant 5 584 spectateurs chauds bouillants dans ce stade de la Rabine de Vannes, c’était sur un centre mal repoussé de Bacha que Viviane Asseyi ouvrait la marque. Dès la 5e minute.
Dans ces premiers instants, les Bleues étaient très présentes dans la surface, très offensives. Les latérales montaient beaucoup et dans l’impact physique, les Bleues étaient évidemment au-dessus. Le binôme Cascarino-Bacha se trouvait bien et c’est l’attaquante de l’OL qui inscrivait le second but. Son centre se transformait en tir et était dévié dans ses propres cages par la gardienne (2-0, 9e). Les Kazakhes, dépassées, commettaient des fautes et n’arrivaient pas à se dégager. Une belle soirée s’annonçait en Bretagne.
Des latérales très offensives
Une joueuse était cependant moins trouvée dans les vingt premières minutes. Marie-Antoinette Katoto, esseulée en pointe. Mais il en suffisait d’une… Sa tête sur un centre de Cascarino à la 24e était parfaite, et trompait Saratovtseva (3-0). Delphine Cascarino, décidément en jambes, était encore impliquée sur le but suivant, son centre traînant dans la surface à la 37e. Qui était là pour débouler et placer sa frappe ? Eve Périsset, symbolique des montées des latérales (4-0).
Les visiteuses tentaient bien quelques passes en fin de première période mais ne parvenaient pas à franchir la ligne médiane. La faute à une bonne défense tricolore, avec une Cissoko solide, et aux milieux bleues, qui effectuaient de nombreuses interceptions.
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D’autres sourires accompagnaient la seconde période. Celui de Valérie Gauvin après son penalty transformé (après plusieurs têtes pas récompensées, 5-0, 72e). Celui de Kenza Dali qui rappelait son talent sur les frappes lointaines (6-0, 74e). Celui de Griedge M’Bock Bathy qui remplaçait Aïssatou Tounkara à la 79e en récupérant le brassard de capitaine au passage. Sans oublier la bonne entrée de Baltimore.
Bien sûr, il y a eu des occasions manquées. Des tirs à côté. Mais la France n’a jamais perdu la maîtrise de la rencontre, le milieu s’avérant particulièrement performant. Les entrées de Matéo et Geyoro en seconde période n’ont rien changé à cela, bien au contraire. Place désormais au Pays de Galles dans 4 jours à Guingamp pour tourner cette année 2021 quasi parfaite au niveau des résultats. Et puis après, il sera temps de mettre le cap sur l’Euro qui arrivera plus vite qu’on ne le pense.
Jérôme Flury
Photo © J.R