La rencontre phare de la prochaine journée de D1, opposant le PSG et l’OL, sera une véritable finale. Alors qu’elle est fixée au 14 mars, le champion de France a demandé le report du match pour préserver l’intégrité physique des ses internationales. Une proposition que le club de la capitale réfute. Pour l’heure, la Fédération française n’a pas prévu de donner suite.
C’est une bataille qui est en cours entre Lyon et le Paris SG à propos de la prochaine rencontre de D1. Le club rhodanien, multiple champion de France en titre, avait lancé un communiqué le 24 février :
« La Fédération Française de Football envisage de fixer au samedi 14 mars à 15H30, sans tenir compte du calendrier international, le match PSG – OL comptant pour la 17ème journée de D1 (…)
L’Olympique Lyonnais a expliqué dès le 12 février à la FFF que cette programmation poserait un problème d’équité puisqu’il devrait alors se priver de 4 de ses joueuses pour assurer leur intégrité physique et respecter ainsi ses obligations essentielles en tant qu’employeur.
En effet, l’Olympique Lyonais a expliqué que ses joueuses internationales anglaises (Lucy Bronze, Alex Greenwood et Nikita Parris) et japonaise (Saki Kumagai) devaient jouer des matchs de la SheBelieves Cup près de Dallas aux Etats Unis qui se termineraient tôt le jeudi matin 12 mars en heure française (7 heures de décalage horaire).
Compte tenu de l’horaire de ces matches et des 15 H de vol, le retour à Lyon de ces joueuses ne peut se faire avant le jeudi soir pour certaines et vendredi en milieu de journée pour la dernière. Il n’est donc pas possible de faire disputer une nouvelle rencontre à ces 4 joueuses dès le samedi 14 mars (…)
L’Olympique Lyonnais a proposé à la FFF plusieurs autres dates pour programmer cette rencontre, samedi 29 février, lundi 16 mars ou encore interversion de deux journées de championnat que le PSG a systématiquement refusées.
L’Olympique Lyonnais rappelle par ailleurs que la Fédération organise durant cette trêve internationale le tournoi de France pour lequel elle a établi un calendrier dans le strict respect des directives de la FIFA ‘Ces matches peuvent être programmés n’importe quel jour à condition qu’un minimum de 2 jours calendaires complets restent disponibles entre deux matches (par exemple jeudi/dimanche/mercredi)’.
L’Olympique Lyonnais fait entière confiance à la FFF pour tenir compte de cette directive et programmer ce match PSG – OL à une autre date que ce samedi 14 mars, et pour s’inscrire ainsi dans l’application de la Carte d’Ethique et de Déontologie du Football qui mentionne notamment ‘Les instances du Football tiennent un rôle premier dans l’élaboration des règles par rapport aux besoins des acteurs du jeu et à la protection de leurs droits’ mais aussi ‘Le Football est défini par des règles. Le respect absolu de ces règles est la condition d’égalité des chances entre les compétiteurs et peut, seul, garantir que le résultat final se fonde uniquement sur la valeur sportive. Ce respect doit être recherché non seulement dans la lettre de la règle, mais aussi dans son esprit’.«
Le PSG contre, la Fédération refuse
Le club de la capitale, toujours en position de remporter le titre cette saison, a répliqué via un communiqué, indiquant qu’il « ne répondrait pas favorablement à la demande exprimée par l’OL de décaler cette rencontre ».
Or, le mardi 25 février, la Fédération française a confirmé que le match était bien prévu pour le samedi 14 mars. L’Olympique Lyonnais a annoncé mercredi sa décision de saisir le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) pour annuler la programmation et faire jouer ce match à une date ultérieure, proposant notamment le dimanche 15 mars.
La rédaction