Les joueurs du Canada ont refusé de participer à un match de préparation au mondial contre le Panama dimanche, ils demandent notamment la création d’une ligue féminine professionnelle et l’égalité salariale.
Les combats pour obtenir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes en sélection sont légion ces derniers mois. Les Brésiliennes et les Américaines en sont les exemples les plus frappants. D’ordinaire, ce sont les joueuses qui engagent la lutte et qui se battent pour leurs droits. Pas au Canada où le football national a montré un merveilleux élan de solidarité depuis plusieurs jours. En effet, l’équipe masculine a entamé une grève dimanche pour – notamment – défendre les prérogatives de leurs homologues féminines.
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Ainsi, les Canadiens ont refusé de participer à leur match de préparation pour la Coupe du Monde 2022 face au Panama, ce dimanche. Ils ont aussitôt adressé une lettre à leur Fédération, « Cher Canada », dans laquelle ils listent quatre demandes majeures. Parmi elles, on retrouve le besoin d’être mieux payé et l’envie de plus de transparence au sein de la Canada Soccer.
L’égalité femmes et hommes et la création d’une ligue nationale féminine
Les deux autres doléances concernent directement le traitement de l’équipe féminine. Les Canadiens exigent la création d’une ligue nationale féminine qui soit professionnelle. Pour l’heure, la Belle Province ne propose que des championnats amateurs ou semi-pros. Un comble quand on sait que le Canada, champion olympique en titre, est l’une des meilleures nations au monde en football féminin.
Alphonso Davies et ses coéquipiers ont également milité pour des des « conditions équitables avec notre équipe nationale féminine ». Ce qui comprendrait les équipements, les transports et les rémunérations (bonus compris). Depuis, The Canucks ont repris l’entraînement mais ils ont précisé être toujours en négociations avec leurs dirigeants pour obtenir gain de cause. Espérons qu’il y parviennent.
Mickaël Duché
Photo © Comité olympique du Canada
