La France enverra cette année encore une représentante en finale de C1. C’est toujours le cas depuis 2015 et c’est arrivé 9 fois sur les 10 dernières éditions, avec une finale Lyon-Paris SG en 2017. Une chose ne change pas : la grande finale se déroule toujours hors de l’hexagone. Une incongruité.
Chose curieuse pour la Ligue des Championnes : Depuis 2010, les finales ne se déroulent plus en matchs aller-retour mais dans des villes choisies à l’avance, et à ce jeu-là, la France n’est jamais tirée. L’instauration en 2016 d’une procédure de candidature pour la désignation des sites qui accueilleront les finales 2019 de la Ligue des champions de l’UEFA, de la Ligue Europa, de la Ligue des champions féminine de l’UEFA ainsi que de la Supercoupe de l’UEFA puis les suivantes n’a pas plus motivé la France à présenter de dossier.
Alors que les villes hôtes des finales ont déjà été sélectionnées jusqu’à l’édition 2023 comprise, les pays qui ont accueilli le match ultime de la compétition sont pour le moment l’Allemagne, l’Espagne, l’Angleterre et l’Italie à deux reprises chacun et également l’Ukraine, le Portugal, la Suède, les Pays-Bas, la Hongrie et encore le Pays-de-Galles.
La France qui est devenue un pays très respecté sur la scène européenne, même si elle reste derrière l’Allemagne dans le palmarès, pourrait jouer cette carte et prétendre à accueillir une finale de la prestigieuse compétition continentale dans les années à venir. Cela donnerait certainement plus de lumière sur l’épreuve, notamment dans le cas, probable au vu des performances ces dernières saisons, où une équipe de l’hexagone serait à l’affiche. Alors que la compétition se renouvellera à la rentrée 2021, accueillant notamment trois clubs français dès la phase de poules, cela serait certainement une bonne idée que de candidater. Pour 2024, quelques semaines avant les JO ?
Jérôme Flury