Certaines joueuses reçoivent cette semaine un petit paquet bien appréciable : un jeu de maillot, short et chaussette en amont de leur prochain match de compétition, le premier tour fédéral de la Coupe de France ce dimanche. 80 équipes sont en lice.
Dimanche 20 novembre, la Coupe de France féminine édition 2022-2023 franchit un cap. C’est l’heure du premier tour fédéral pour les 80 clubs en lice. En attendant l’arrivée des équipes de D1, qui débarquent en seizièmes de finale, ce sont les clubs de D2 qui entrent dans la danse.
Quatre chocs entre clubs de D2 au programme
Certains s’affrontent dès ce dimanche, comme le FC Metz et le CA Paris. L’US Saint-Malo et le Stade Brestois. Le FC Nantes, qui a enfin regoûté à la victoire et s’était hissé en demi-finale cette année, reçoit Albi-Marssac. Le choc du tour restant peut-être l’opposition entre l’ASSE, impérial en championnat, et Yzeure, finaliste il y a quelques mois.
Les ‘Petit Poucet’ de ce tour sont le Mantois 78 FC et Longeville Saint-Avold, équipes de cinquième division nationale (D1). En tout cas, tous les engagés ont reçu un équipement complet de la part de la Fédération. « Maillot, short et chaussettes », comme nous l’a confirmé la coach d’une équipe de R1 en lice. « Les choses avancent petit à petit. »
À lire aussi : Le choc de D1 Arkema OL-PSG programmé le 11 décembre
En effet, en mars 2021, les joueuses du club breton du CPB Bréquigny-Rennes avaient fait parler d’elles. Comme le rappelle Ouest-France, « lors d’un entraînement, les footballeuses du Cercle Paul Bert Bréquigny de Rennes décident de s’entraîner en culotte et simplement vêtues d’un maillot. » Qui était alors la seule dotation de la FFF en cas de parcours prometteur en Coupe. Là où les équipes masculines reçoivent elles un équipement complet.
En cette fin d’année 2022, la donne a donc changé. « Le message est passé auprès de la fédération française de football et nous les en remercions », a souligné la coach de l’équipe rennaise, Solenne Rescan. Qui jouera sur le terrain du Stade Malherbe Caen dimanche.
Jérôme Flury
Photo ©Jérôme Flury