Cette Coupe du monde féminine 2023 tient ses promesses jusqu’ici avec des rencontres assez serrées. Alors que la moitié des sélections ont déjà joué deux matchs, qui est en passe de voir les huitièmes ?
Le Portugal peut encore y croire. Cela relèverait du miracle, mais après les deux premières journées de cette Coupe du monde, le pays européen présent sur le tournoi pour la première fois de son histoire est troisième du groupe E, à un point seulement des Néerlandaises et des Américaines qui sont leur prochain adversaire. Les États-Unis ne sont pas parvenus à battre les Pays-Bas, ce 27 juillet. Dans un remake de la dernière finale mondiale, les deux adversaires se sont quittés sur un 1-1 et la dernière journée sera ainsi décisive.
Les deux pays hôtes dans le dur
Avec des surprises un peu partout, la course à la qualification reste très incertaine dans la plupart des groupes. Dans la poule A, la Suisse est en tête mais peut encore tout perdre. Avec 4 points, les Suissesses défient le pays hôte la Nouvelle-Zélande (3 points) lors de leur dernière rencontre. Dans le même temps, les Philippines (3 points) qui se sont offert un premier succès en Coupe du monde joueront la Norvège (1 point), en ballotage défavorable mais qui garde une chance de passer. Un nul entre Suisse et Nouvelle-Zélande qualifierait les deux adversaires si la Norvège ne bat pas les Philippines par plus d’un but d’écart.
Dans le groupe B, une certitude : l’Irlande, malgré deux bons matchs et une ouverture du score contre les championnes olympiques canadiennes, est éliminée. Solide, le Nigeria est en tête, avec le Canada, tout deux à 4 points. Les deux sélections se font face sur le dernier match et ne joueront pas seulement la tête du groupe mais tout simplement la qualification. Car l’Australie, à la maison mais pas convaincante, pénalisée par des blessures, affiche aussi 3 points.
C’est dans le groupe C que les choses sont plus claires : Japon et Espagne sont qualifiés et se défieront pour la première place de la poule. Costa Rica et Zambie tenteront de sauver leur honneur sur cette édition.
Jérôme Flury
Photo ©FIFAWWC
