Après une fin d’année 2024 poussive, les Bleues retrouvent des couleurs, devant de beaux publics. Après les Toulousains vendredi, 8 559 Manceaux ont soutenu les Bleues, qui ont décroché les trois points contre l’Islande (3-2).
Encore une victoire au Mans, il y a une explication ?
« C’est vrai que c’est un stade qui nous porte bonheur. En plus, quand on sait que plus une série dure, plus elle s’approche de sa fin, on peut toujours se demander quand cela va arriver. Le public nous a poussé, parce qu’il fallait faire beaucoup d’efforts. Je me souviens qu’avec Hervé Renard, nous étions déjà venus jouer un match amical serré contre le Canada… »
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Thiniba Samoura se retrouve titularisée à droite de la défense ce soir…
« D’un point de vue stratégique, on savait que Wendie (Renard) manquait un peu de rythme, je voulais qu’elle soit encadrée de Thiniba (Samoura) et Maëlle (Lakrar) dans la profondeur et de l’avoir elle au contact de Jonsdottir. »
Vous aviez fait le plus dur en menant 2-0 mais quelle a été la consigne à la mi-temps ?
« On avait travaillé une forme de pressing pour les embêter sur une forme de relance, j’ai trouvé que l’entame de match était un peu en dedans. Quand on sait la difficulté de poser le jeu sur le terrain comme il l’était, le pressing était approprié pour profiter des fautes adverses. Grace (Geyoro) a récupéré un ballon, il fallait les encourager, pour avoir confiance dans un pressing haut. En menant 2-1, on se demandait si on pressait, si on faisait un bloc médian. À la pause, je leur ai dit qu’il fallait choisir l’une ou l’autre solution et faire preuve de cohésion sur le terrain pour ne pas se retrouver entre deux. »
Propos recueillis par Lison Debonne, en direct du Mans
Photo ©Malone Leroux/Footeuses, au Mans