Ce mercredi soir, l’équipe de France de futsal féminine commence son tour élite qualificatif à la première coupe du monde de l’histoire. Le moment est grand, il s’annonce d’autant plus émouvant pour Pierre-Etienne Demillier, Aaliyah Moua et Mathilde Schnoebelen que les trois sont les trois sont les régionaux de l’étape.
L’entraînement est à peine terminé pour son groupe ce lundi soir que Pierre-Etienne Demillier commence une deuxième séance, agréable : le sélectionneur de l’équipe de France féminine de futsal prend place dans les cages, pour être gardien sur les tentatives de frappe de ses filles.
Le Franc-Comtois de 47 ans, né à Montbéliard mais installé depuis des années à Besançon, s’est démené pour que le tour élite de futsal, qualificatif à la première coupe du monde de l’histoire, se joue au palais des sports du chef lieu du Doubs. Les hôtels disponibles à cette période n’étaient pas légion ! Mais c’est bon, la magie va opérer et la salle d’une capacité de 3 300 places devrait être bien garnie pour les rencontres de l’équipe de France cette semaine, du 19 au 22 mars.
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Ce mercredi soir, la France va affronter la Pologne, en ouverture de ce petit tournoi où chaque détail comptera. « Un tournoi à quatre dont deux places qualificatives, c’est toujours particulier, il est possible de se qualifier avec 3 points ou de rester à quai avec 6 points au compteur alors ce sera serré », détaille le sélectionneur.
Devant la famille et les amis
Le Doubiste a emmené deux locales dans son groupe de 16. La première est Mathilde Schnobelen, déjà appelée contre la Suède par le passé. La jeune joueuse de Saint-Vit et du FC Vesoul futsal était, comme son papa Olivier, impatiente ces derniers jours. « Forcément, il y a un peu de pression. Cela fait partie du jeu. Il faudra tout donner, chercher cette qualification et ne surtout pas avoir de regrets ! »
La deuxième est Aaliyah Moua, là aussi très jeune (20 ans) joueuse de Longvic et du Futsal Dijon Métropole. Défenseure en D3 nationale, elle est appelée dans un poste de meneuse qui lui est moins habituel et a intégré ce groupe pour la première fois, étant la surprise de la liste. Son sourire en dit long sur son bonheur d’en être. « Je suis très heureuse d’être là. Je réalise, c’est juste exceptionnel. Je sais que cela ne m’arrivera peut-être plus, je vis le moment à fond ! »
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Trois montagnes se dressent face à la France (la Pologne ce 19 mars à 18h, la Finlande le 20 à 20h puis l’Espagne le 22 à 18h) mais devant leurs familles et leurs amies, ces deux joueuses, ainsi que l’ensemble des Tricolores, auront peut-être la force et le courage nécessaire pour les franchir.
Jérôme Flury
Photo ©Jérôme Flury
