La Belgique, adversaire des Bleues ce soir, est une nation récente dans l’histoire du football féminin. Voici cinq choses à savoir sur les Red Flames :
Une ascension récente
Leur première participation à l’Euro est assez récente puisqu’elle date de 2017. Lors de leur deuxième participation, elles arrivent jusqu’en quart de finale et sont éliminées de justesse par la Suède (1-0)
Elles n’ont jamais participé à la Coupe du Monde
Malgré les progrès, les Red Flames n’ont encore jamais participé à une Coupe du monde. Elles sont passées tout près en 2023, éliminées lors des qualifications. C’est désormais l’objectif n°1 de la sélection : se qualifier pour 2027 et intégrer durablement les grandes nations du football féminin.
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Des joueuses qui brillent à l’étranger
Malgré le fait d’être une nation récente dans le football féminin, les Belges comptent dans leurs rangs des joueuses déjà bien installées à l’étranger. La légende et meilleure buteuse de la sélection belge avec 92 buts Tessa Wullaert qui est passée notamment par Wolfsburg, Manchester City et évolue actuellement à l’Inter Milan en est un exemple. Il y a aussi la très expérimentée Janice Cayman passée en NWSL, Arkema Première Ligue (OL et Montpellier), et aujourd’hui en Women’s Super League en Angleterre sous les couleurs de Leicester City. La dernière liste des convoquées pour les matchs de préparation le montre bien, sur 23 joueuses, seulement 6 exercent en Belgique. Cela montre que la Belgique et son tournoi national ont encore de nombreux axes de progression.
Une nouvelle sélectionneure
Elisabet Gunnarsdottir est en poste depuis janvier 2025 et met donc fin au long règne d’ Ives Serneels qui a duré près de 14 ans. Elle est adepte du jeu de possession. Avant de relever ce challenge elle a eu des expériences en Islande et en Suède. En Islande elle devient la plus jeune entraîneuse de l’histoire du championnat, remporte quatre championnats et une coupe nationale.
Un staff technique ambitieux et structuré
Leur staff est étoffé puisqu’il intègre des analystes vidéo, psychologues du sport, de nombreux préparateurs physiques… On dénombre pas moins de vingt et une personnes autour de l’équipe nationale (par exemple, même la France n’en a pas autant). Cela leur permet une évolution rapide et de qualité.
Louis Colin
Photo © UEFA