TOPS : un duel costaud entre Kerolin et la portière française
Kerolin (Brésil) – Un cauchemar pour la défense française. Percutante, insaisissable, elle a martyrisé les bleues avec une première mi-temps de très haut niveau : un but, une passe décisive, et une capacité constante à créer le danger. Moins servie en seconde période, elle restait pourtant la joueuse la plus menaçante à chaque ballon touché.
Pauline Peyraud-Magnin (France) – Si les bleues n’ont pas sombré, c’est en grande partie grâce à elle. Là où on l’attendait fébrile, elle a répondu avec autorité : sorties propres et toujours aussi décisive sur sa ligne, plusieurs arrêts spectaculaires face à Kerolin. Sans sa prestation, le score aurait pu être bien plus lourd en fin de première période.
Grace Geyoro (France) – Dans un milieu en souffrance, elle a su tirer son épingle du jeu. Volumineuse dans l’effort, précieuse dans les projections, elle marque le premier but français et provoque le deuxième par sa hargne. Une présence salvatrice dans un collectif bousculé.
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FLOPS : une défense française alarmante
Selma Bacha (France) – Méconnaissable. Habituellement si tranchante offensivement, elle a enchaîné les centres ratés, les relances hasardeuses et les placements défensifs douteux. Son alignement défaillant a mis les Bleues en danger plus d’une fois, sans jamais compenser devant.
Maëlle Lakrar (France) – En grande souffrance face à Kerolin, elle n’a jamais trouvé la solution. Physiquement dépassée, elle a accumulé les duels perdus et les interventions tardives. Une prestation qui fera partie des compils d’après match, mais juste car Kerolin est le centre d’intérêt de toutes ses actions. Soirée à oublier pour la centrale madrilène, en difficulté du début à la fin.
Élisa De Almeida (France) – Invisible. Voilà une joueuse qui ne montrera même pas le bout de son nez dans les compils. Dans un match où la solidité défensive faisait cruellement défaut, son absence d’impact saute aux yeux. Pas une interception marquante, pas une intervention décisive… Une prestation fantomatique.
Charlie Tott
Photo : Maël Jégou Alezard / Footeuses