La Suisse avait la pression ce 2 juillet au moment de recevoir la Norvège, épouvantail du groupe A, pour lancer l’Euro 2025. Mais les hôtes ont bien commencé… avant de craquer dans une deuxième mi-temps folle.
Comme toujours au début, tous les espoirs sont permis. Tous les frissons aussi, et la Suisse n’avait pas vraiment rassuré ses supporters depuis l’automne dernier, avec une seule victoire en neuf sorties, il y a quelques jours contre la modeste République tchèque. Pourtant, la Suisse aurait mérité quelque chose de son premier match dans cet Euro 2025. devant au score à la pause, avec de bonnes intentions et un collectif brillant, le pays hôte a sombré, dans un second acte marqué par de nombreux faits de jeux.
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Les Suissesses comptent dans leurs rangs de très bonnes joueuses, comme Wälti qui, symboliquement au duel avec Hegerberg, a délivré une passe laser impeccable pour Riesen à la 28e. La virevoltante piston servait d’abord ses partenaires dans l’axe, le ballon était renvoyé par la défense dans ses pieds. Tir, poteau rentrant (1-0). Un peu plus de chance que sa coéquipière Reuteler qui avait trouvé la barre, sans marquer, moins de 4 minutes plus tôt !
Deux penalties coup sur coup… un raté, l’autre annulé !
De son côté, la Norvège inquiétait, subissant et perdant un nombre incalculable de ballons et de duels ce mercredi. Seulement, l’espoir, toujours le même, était encore dans leurs rangs à la mi-temps. Au retour des vestiaires, Hegerberg égalisait d’abord d’une tête pleine de rage sur corner (1-1, 54e). Dans la foulée, sur une action très mal gérée, Sterli propulsait le ballon dans ses propres filets, sous la pression d’Hergerberg (1-2, 58e).
La capitaine se trouvait en position de donner une tournure quasi définitive au match puisqu’elle devait tirer un penalty provoqué par une faute de main à la 70e. Son tir passait à côté du cadre et dans l’instant suivant l’arbitre sifflait penalty pour la Suisse ! Qui était finalement annulé par la VAR, au grand regret du bouillant public de Bâle. La Norvège s’en sort bien. Très bien même. Et devra surfer sur ce début de dynamique lors de son opposition contre la Finlande dans quelques jours. Le gagnant sera déjà qualifié pour les quarts…
Jérôme Flury
Photo © UEFA