C’était censé être un choc entre deux nations majeures du foot européen féminin. Ce fut finalement une démonstration à sens unique. L’Angleterre s’impose 4-0 face à une équipe des Pays-Bas méconnaissable, dominée techniquement, physiquement et mentalement.
James allume la mèche, personne pour l’éteindre
Dès les premières minutes, les Pays-Bas donnent le ton… en perdant tous les ballons. Incapables d’enchaîner trois passes, les Oranje subissent de plein fouet le pressing anglais. À la 22e, Lauren James déclenche une frappe splendide du gauche qui termine dans la lucarne : 1-0, propre, net, sans bavure.
Malgré une domination sans appel, les Anglaises peinent à emballer le match. Le rythme est lent, le jeu ronronne, et les occasions franches se font rares. Mais juste avant la pause, un cafouillage à l’entrée de la surface néerlandaise profite à Georgia Stanway, qui reprend de volée et double la mise (45+2).
Les Pays-Bas hors du coup
Au retour des vestiaires, l’Angleterre pense tuer le match à la 50e par Alessia Russo de la tête, mais son but est refusé pour un hors-jeu. Ce n’est que partie remise. À la 60e, Lauren James signe un doublé, avant que Ella Toone ne vienne sceller le score avec un quatrième but.
Côté néerlandais, c’est la déroute. Les longs ballons sont mal dosés, les sorties de balle inexistantes, et aucune réaction n’est venue enrayer la domination anglaise. Un match à oublier, et vite.L’Angleterre, elle, avance tranquille, bien aidée par une James des grands soirs et un collectif qui, même en mode gestion, reste largement au-dessus.
Un « groupe de la mort » qui tient ses promesses
Après cette rencontre, le groupe D compte trois équipes ayant 3 points, il reste aux bleues de Laurent Bonadei à faire le job pour obtenir une longueur d’avance face au Pays de Galles ce soir. Ainsi la France aurait son destin en main lors du dernier match contre des Pays-Bas à l’esprit sans doute revanchard.
Charlie Tott
Photo : UEFA