TOPS – La muraille Berger, Jule Brand omniprésente
Ann-Katrin Berger – Elle a dégoutée les Françaises. Après des arrêts déterminants sur Cascarino et Katoto, Berger se détend merveilleusement pour éviter que la tête de Minge la lobe et la trompe contre son camp : L’arrêt du tournoi ! La gardienne de Gotham va ensuite détourner deux penalties de Majri et Sombath lors de la séance de tirs aux but.
Jule Brand – La néo-Lyonnaise a réalisé un match dantesque. Souvent intelligemment positionnée et tranchante dans sa distribution de balle, Jule Brand a été la seule menace constante même quand l’Allemagne était réduite à 10. Elle a aussi été omniprésente dans l’effort défensif allemand à l’image de son retour salvateur sur Malard en prolongation.
Sakina Karchaoui – Une des rares satisfactions françaises. Dans le rôle de relayeuse, Karchaou a souvent été à la relance pour la défense des Bleues. Elle a fait mal grâce à sa technique comme avec sa chevauchée à la 27eme. La Parisienne est à l’origine de beaucoup d’occasions françaises notamment sur le but annulé de Geyoro.
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FLOPS – Les errements tactiques de Bonadei
Laurent Bonadei – Avec un quasi sans faute en termes de résultats, il avait survécu aux réactions sur les non-sélections de Renard, Le Sommer et Dali. Les Bleues avaient peut-être besoin d’un meilleur équilibre entre fraîcheur et expérience. Mais aujourd’hui, il leur a manqué des leaders. De plus, Bonadei n’a pas su générer la stimulation offensive nécessaire, y compris avec les remplacements. On retiendra également l’ordre des tireuses de penalty avec des novices passant avant des joueuses d’expérience.
L’attaque française – Un jeu haché, trop peu d’idées pour perturber le double rideau défensif allemand. Malgré les impulsions de Karchaoui ou le jeu en pivot de Katoto, les ailières ont toujours semblé à contre-temps. Cascarino et Diani puis Malard et Baltimore se retrouvaient vite enfermées dans leurs couloirs. Clara Mateo n’a pas pu assumer son rôle de super-sub tant elle a semblé perdue sur le terrain.
Kathrin Heindrich – Elle a failli coûter la qualification de la Mannschaft en demi-finale. La défenseuse de Chicago a vu rouge dès la 13e minute pour un geste stupide et dangereux. En effet, Heindrich a tiré les cheveux de Griedge Mbock en pleine course dans la surface de réparation sur un coup franc français.
Julien H
Photo © UEFA