Après sa suspension de l’équipe nationale du Canada consécutive à un scandale d’espionnage pendant les Jeux olympiques de Paris, Bev Priestman a rebondi, en Nouvelle-Zélande.
Un incroyable pied de nez. Alors qu’elle avait subi mille tempêtes pour une affaire d’espionnage à l’encontre de la sélection de Nouvelle-Zélande, l’ancienne sélectionneure du Canada Bev Priestman a retrouvé un poste, en Nouvelle-Zélande.
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Championne olympique 2021 en tant que sélectionneure du Canada, Bev Priestman a vécu une édition 2024 des Jeux olympiques catastrophique, marquée par un scandale d’espionnage au drone, piloté par l’entraîneur-adjoint Joey Lombardi et pour lequel la fédération du Canada avait estimé que Priestman et l’adjointe Jasmine Mander avaient « organisé, approuvé et cautionné les actes ».
Elle ne se sentait plus en sécurité au Canada
Le Canada avait pris six points de suspension, avait certes battu Nouvelle-Zélande, France et Colombie et s’était qualifié pour les quarts, où il avait été éliminé par l’Allemagne. Priestman ayant été pour sa part suspendue dès la révélation de l’affaire.
Depuis, la Britannique expliquait vivre une période très compliquée. « C’était très difficile pour ma famille, et je dois vivre avec cela (…) Vous avez des gens qui frappent à votre porte et tout, et j’ai un petit garçon. (…) Sans entrer trop dans les détails, c’était vraiment difficile. Nous savions que nous devions quitter ce pays. »
Direction donc la Nouvelle-Zélande et plus précisément les Wellington Phoenix, qui n’ont terminé que 9e du championnat la saison passée, assez loin de la qualification pour les play-offs (à neuf points). Le club s’est aussi attaché les services de la défenseures Catherine « CJ » Bott. Celle qui arrive de Leicester revient ainsi du haut de ses 30 ans dans sa ville de naissance.
Jérôme Flury
Photo ©WgtnPhoenixFC