La finale de la ligue des championnes édition 2024-2025 oppose Arsenal et Barcelone ce 24 mai. D’un côté, le nouvel ogre du football mondial, de l’autre, un historique en quête de son glorieux passé.
Entre 9 et 11. La cote d’Arsenal à quelques heures de la finale de la plus prestigieuse des compétitions de clubs est alléchante. Et logique, tant le FC Barcelone domine la scène continentale, avec deux titres et quatre finales successives avant ce dernier match de la saison 2024-2025. L’an passé, les Bonmati, Putellas et compagnie avaient régalé face à l’OL. Un autre scénario est-il possible ?
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Barcelone part très largement favori. Le club catalan a l’air encore plus fort que l’an passé, terminant son championnat par quatre victoires consécutives sans prendre un but et en inscrivant 21 au passage… Chelsea les a à peine perturbé en demi-finale (8-2 au cumulé), mais le jeu des Espagnoles était bien trop rapide pour les Anglaises.
Barcelone avance très armé
Hormis la surprise à domicile contre Levante et l’échec inattendu contre le rival du Real, le FC Barcelone avance serein vers une nouvelle couronne en cette année 2025. Portée par des forces supplémentaires par rapport à 2023-2024, à commencer par Pajor, 25 buts et 9 passes décisives en Liga ! Sans oublier Claudia Pina, au club depuis des années, mais simplement extraordinaire cette saison en coupe d’Europe (10 réalisations, contre 1 la saison précédente).
100
Barcelone jouera son 100e match européen à l’occasion de la finale ce 24 mai. Ses deux premiers remontent à 2012, contre… Arsenal, pour deux défaites sèches (0-3 puis 0-4 en 16es de finale)
Alors qu’Arsenal semble presque essoufflé à l’heure d’aborder cette finale. Restant sur deux défaites en trois matchs, avec 12 buts concédés au total sur la série, les joueuses de Renée Slegers ont une bonne tête de proie. Si la recrue hivernale Chloe Kelly s’est néanmoins rapidement adaptée et que l’équipe peut compter sur une doublette Russo-Caldentey à 14 buts à elles deux en LDC, une grosse interrogation demeure. Qui sera dans les cages ? Daphne van Domselaar revient de blessure, et sans elle, Zinsberger a pris la tasse.
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Les Londoniennes ont en tout cas un grand mérite : elles ne baissent jamais les bras. Elles ont renversé l’OL en demies, après avoir perdu chez elles. Elles ont éliminé Madrid en quarts, après avoir perdu l’aller 2-0. Leur place en finale est une surprise et relève un peu du miracle en regardant le parcours. Mais au final, pourquoi pas ? Elles ne sont plus à un exploit près…
Jérôme Flury
Photo ©Antoine Andreani/Footeuses