Arsenal bat Barcelone et écrit le plus beau conte de fée du football moderne

Arsenal est de nouveau champion d’Europe, 18 ans après son premier sacre. Au terme d’un match courageux, tactique, sérieux, les Anglaises ont réussi l’impossible : battre Barcelone et aller au bout de leur rêve.

L’enfer leur était promis. Un adversaire injouable. Un stade acquis à leurs adversaires. Des frappes tombant de tous côtés. Arsenal a tenu, résisté, piqué une fois, et gagné. Les joueuses de Renée Slegers, arrivée sur le banc en cours de saison, ont réalisé un match formidable, se montrant à la hauteur de l’événement pour accrocher un titre inattendu à leur palmarès.

Un but refusé… mais du courage à la pelle

Pourtant, en quart, elles avaient perdu 2-0 à l’aller à Madrid. Pourtant, en demies, elles s’étaient inclinées 2-1 à l’aller dans leur propre stade. Cette fois, pas de score à renverser. Forcément bousculées, ne tenant la balle que 32% du temps, les coéquipières de Leah Williamson ont même ouvert le score… Grâce à Irene Paredes, qui poussait le ballon dans ses filets à la 22e. Mais le but était refusé, Leonhardsen-Maanum ayant centré en étant hors-jeu.

C’est le type d’événement qui peut faire sortir d’un match. Mais jamais les Londoniennes ne sont sorties de leur match. Quelques secondes plus tard, la même Maanum cadrait une belle frappe, que Coll repoussait. Côté barcelonais, bien sûr, il y a eu des tentatives. Un peu de malice, comme cette action à la 49e et cette frappe de Pina qui retombait sur la barre. Au final, 20 frappes mais seulement 5 cadrées, dues à la défense bien placée d’Arsenal, toujours attentive et solidaire. Dans les cages, Daphne van Domselaar a été héroïque, devenant la première à obtenir un clean sheet contre le Barça cette année.

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Alors certes, l’histoire devenait de plus en plus belle au fil des minutes à Lisbonne ce 24 mai, mais le score ne bougeait pas. À la 67e, Beth Mead et Stina Blackstenius entraient en jeu. Sept minutes plus tard, la première servait la deuxième dans la surface, à la limite du hors-jeu. Frappe croisée, but, la Suédoise est congratulée par toutes ses coéquipières. Comme un symbole de ce collectif, qui a joué jusqu’au bout en équipe. Après un dernier quart d’heure à tenir, contre des Catalanes clairement paralysées par leur manque d’idées, les Anglaises pouvaient laisser toutes leurs émotions les envahir. Le petit a fait tomber le géant. Kim « Little » et Leah Williamson levaient le trophée dans les airs.

Après deux sacres barcelonais de rang, ce cru 2025 est rafraîchissant. Rappelant aussi, s’il le fallait, que des pays travaillent très fort, comme l’Angleterre. La sélection est championne d’Europe en titre, les Espagnoles sont championnes du monde. La France est loin derrière, avec ses petits rêves dans un coin de tête. Même si l’OL reste ainsi de très loin le plus grand club de l’histoire de la compétition. Cela aussi, rappelons le, même s’il n’est jamais bon de trop s’accrocher au passé…

Jérôme Flury

Photo ©ArsenalWFC

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