Arrivée avec une étiquette de joueuse prometteuse fin janvier 2017, Ashley Lawrence a montré une belle fidélité et une régularité avec le PSG féminin. Au point de rentrer dans son histoire et de devenir une des meilleures du monde à son poste.
« 2022-2023 : Year 6. » Dans un football féminin aux évolutions rapides, dans un Paris Saint-Germain où les entraîneurs et les joueuses passent parfois vite, une chose n’a pas changé depuis six saisons déjà. C’est la présence d’Ashley Lawrence dans le couloir de la défense. Celle qui n’était qu’une prometteuse joueuse canadienne à son poste en 2017 est devenue une référence mondiale absolue.
À lire aussi : La liste des 23 Bleues de Corinne Diacre contre la Norvège
Grande artisane du titre olympique obtenu par sa sélection en 2021, Ashley Lawrence n’est pas une femme qui fait des vagues. Plusieurs polémiques ont émaillé l’exercice 2021-2022 du PSG. De son côté, la latérale apporte du réconfort aux supporters, par ses performances sur la pelouse comme en dehors. Postant par exemple sur ses réseaux sociaux une photo pour fêter les quatre années passées avec son chéri, Ashley Lawrence est une star restée humble et simple.
Une joueuse exemplaire, au palmarès brillant
Toujours positive et exemplaire, la joueuse est entrée, à force de travail, dans la légende du club de la capitale. Fin septembre, elle a atteint le joli cap des 150 apparitions avec le club. Ce qui la place au 10e rang de l’histoire du PSG, et en fait même la joueuse étrangère la plus capée. Surtout, elle compte un titre de championne de France et deux Coupes de France. Tout en ayant aussi disputé l’intégralité de la finale de Ligue des championnes perdue par le PSG contre l’OL en 2017. Un palmarès rare, que n’ont pas par exemple les légendaires Laure Boulleau et Sabrina Delannoy.
À lire aussi : Christine Sinclair, la mégastar du Canada
Lawrence a déjà connu quatre entraîneurs au PSG. Patrice Lair, Olivier Echouafni, Didier Ollé-Nicolle et Gérard Prêcheur (ainsi que Mendy, sur l’intérim en finale de Coupe en 2018). Mais son statut n’a jamais été remis en question dans la capitale française. Comptant déjà plus de 100 sélections avec le Canada, elle sort de deux saisons dorées. En 2021, Lawrence est même 8e au Ballon d’Or et membre de l’équipe féminine mondiale de l’année de l’IFFHS.
Ce statut de star mondiale du foot n’a jamais fait perdre le sens des priorités à la jeune femme. Qui prend régulièrement la parole pour mettre en avant le travail d’association caritatives. Comme Easter Seals Canada, qui propose des services aux familles canadiennes vivant avec un handicap. Joueuse au grand cœur et aux grandes qualités sur le terrain, Ashley Lawrence a décidément tout d’une légende au Paris Saint-Germain.
Jérôme Flury
Photo ©Nathalie Querouil