De nouveaux entraîneurs s’apprêtent à disputer leur première saison complète sur un banc en D1 Arkema. Conséquences d’une multiplication de changements parmi les équipes de l’élite française ces derniers mois.
Lundi 19 juillet. Sans signe avant coureur, Pedro Martinez Losa quitte le poste d’entraîneur de Bordeaux, qui s’apprête à découvrir la Ligue des championnes. Le technicien est en effet nommé à la tête de la sélection écossaise. Le fait pourrait paraître anodin, mais il s’agit alors d’un énième changement sur les bancs de D1. En une saison, les visages qui guident les équipes du championnat ont bien changé. Et cela concerne de nombreux clubs, indépendamment de leur classement.
Le champion de France, le Paris Saint-Germain, commencera cette saison 2021-2022 avec un nouvel entraîneur, Didier Ollé-Nicolle. L’ancien joueur a pris ses fonctions le 6 juillet, alors qu’Olivier Echouafni n’avait pas été prolongé. Le rival lyonnais avait de son côté déjà changé de coach quelques mois auparavant. Le 27 avril, l’ancienne milieu de terrain Sonia Bompastor avait pris la place de Jean-Luc Vasseur, parti « d’un commun accord » avec l’institution rhodanienne.
Reims, Guingamp et le Paris FC repartent avec les mêmes
Ainsi, avec le départ de Pedro Martinez Losa de Bordeaux, ce sont tout simplement les trois meilleures équipes françaises qui s’apprêtent à débuter cette nouvelle saison avec un entraîneur différent d’il y a un an. Les autres équipes ayant terminé en première partie de tableau se sont montrées plus stables. Sandrine Soubeyrand a prolongé son aventure au Paris FC de trois ans en mai, Amandine Miquel en avait fait de même avec Reims en janvier dernier, pour trois saisons. Les deux femmes ont été imitées par Frédéric Biancalani, qui a également accepté de prolonger son aventure avec Guingamp jusqu’en 2024.
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Montpellier, déçu de sa septième place, évinçait son coach, Frédéric Mendy, en avril dernier. Et le 14 mai, le club héraultais officialisait son remplaçant : Yannick Chandioux, qui occupait alors ce poste à Dijon. Forcément, le club bourguignon, qui se classait finalement 8e de D1 Arkema, se devait alors de trouver un entraîneur, par la force de ce bal des bancs. C’est Christophe Forest, ex du Stade Brestois, qui signait le 28 mai dernier.
Tous les clubs de seconde partie de tableau ont changé d’entraîneur
Ainsi, au sein des huit clubs les mieux classés de D1 Arkema, cinq écuries démarrent avec un nouvel entraîneur. Et ce mouvement est plus conséquent en y intégrant la fin du classement. Le Havre avait ainsi changé d’entraîneur dès décembre, Mickaël Bunel succèdant à Thierry Uvenard. C’est ensuite le changement opéré par la direction du GPSO 92 Issy en février dernier qui avait fait grand bruit, les joueuses s’opposant au licenciement de Yacine Guesmia. C’est finalement Camillo Vaz qui a occupé le banc des chouettes en fin de saison.
À Fleury, David Fanzel a décidé de prendre du recul et de devenir manager, le poste d’entraîneur ayant été repris par l’ancien joueur professionnel Fabrice Abriel. Enfin, pour compléter ces onze équipes, Soyaux vient également de subir un changement sur le banc. Laurent Mortel a décidé de s’en aller, Dragan Cvetkovic est arrivé le 14 juillet et s’apprête à découvrir ce championnat. La D1 Arkema repart donc avec un renouvellement de 8 techniciens sur 11, sans compter l’AS Saint-Etienne qui est promu. L’adaptation de ces nouveaux coachs et la mise en place de leur jeu font partie des grandes inconnues de cette saison.
Jérôme Flury
Photo : © Dijon