L’entraîneur du PSG féminin a fait part de son désarroi concernant la guerre en Ukraine quelques semaines après le match de Ligue des Champions féminine de son équipe face à Kharkiv.
Il y a un peu moins de trois mois, le Paris Saint-Germain féminin se déplaçait à Kharkiv pour le compte de la cinquième journée de Ligue des Champions féminine. C’était un 8 mars et l’équipe de Didier Ollé-Nicolle s’était facilement imposée (6-0). Trois mois après, la ville ukrainienne croule sous les bombes russes. Et la guerre s’est invitée dans tout le pays. Dans des propos rapportés par Le Parisien, l’entraîneur du PSG féminin s’est remémoré le voyage à Kharkiv. Et il a tenu a apporté son soutien au peuple ukrainien.
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« Je pense à tous les gens qu’on a croisés à Kharkiv. Quand on voit les dégâts sur Kharkiv aujourd’hui, cette ville où on était. On voyait les gens aller au boulot, marcher… on se rend compte qu’ils sont fiers, ils défendent leur pays. Je suis vraiment de tout coeur avec eux, à mon petit niveau. Et si je peux faire quelque chose, je le ferai. Que ce soit au nom du foot, au nom du sport. »
« J’aime les sportifs qui l’ouvrent et qui montent au créneau »
Selon Didier Ollé-Nicolle, les sportifs doivent prendre position contre cette guerre. Pour dénoncer les agissements du président russe Vladimir Poutine et sensibiliser la communauté internationale. « Je prends fait et cause pour eux et je n’ai pas peur de dire que je hais Poutine », a-t-il notamment assené.
« Il y a peut-être certains qu’on a croisés et on a un sentiment d’impuissance par rapport à un mec qui décide de la vie des gens. »
« Ça fait mal aux tripes de voir ça. Des enfants, des femmes, des civils qui sont sous les bombes, qui souffrent, qui meurent alors qu’on y était. Il y a peut-être certains qu’on a croisés… On a un sentiment d’impuissance par rapport à un mec qui décide de la vie des gens. Je trouve que c’est trop affreux et trop dégueulasse. Donc j’aime en ce moment les sportifs qui l’ouvrent, qui montent au créneau et qui appellent tout le monde à se révolter. Et puis à faire disparaître ce mec. »
Mickaël Duché
Photo © PSG féminines