Les Girondins de Bordeaux, plongés dans une crise financière, ont tenté de vendre leur section féminine pour alléger leurs difficultés économiques. Gérard Lopez, président du club, espérait ainsi dégager des fonds pour renforcer l’équipe masculine. Cependant, cette proposition a été rejetée par la Fédération Française de Football.
Une assemblée fédérale de la FFF a eu lieu, pour parler en partie de cette volonté de dissocier des sections féminine et masculine d’un club. La décision sous l’impulsion de Pierre Ferracci, le président du Paris FC, a vu une majorité écrasante de 76,17% voter contre la séparation. « Dès qu’un club sera en difficultés financières, il décidera de se séparer de sa section féminine pour faire des économies. Orléans vient de le faire, Gérard Lopez à Bordeaux essaie aussi. Une telle mesure aurait été très préjudiciable au foot féminin », a déclaré le président du PFC après le vote.
L’exemple de l’OL restera un cas à part
L’actionnaire majoritaire des Girondins cherchait à dissocier la section féminine en suivant l’exemple de l’Olympique Lyonnais (dont la section féminine a été vendue à Michele Kang) par le biais de la création d’une SASP spécifique. Il voulait la rendre indépendante financièrement mais également attirer de potentiels nouveaux investisseurs.
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Cependant la FFF a décidé de na pas suivre cette voie en votant massivement contre la vente de la section féminine de Bordeaux, soulignant la nécessité de protéger le développement du football féminin. Gérard Lopez et les Girondins de Bordeaux devront trouver un autre moyen pour sortir de cette crise financière.
Alors qu’il y a encore peu, elle jouait en coupe d’Europe, l’équipe féminine des Girondins de Bordeaux a été durement frappé cette saison. Les meilleures joueuses ont été vendues en début de saison pour des raisons économiques en laissant les jeunes prendre le relais. Ces changements ont conduit les Marine et Blanc à l’avant dernière place en D1 Arkema. Elles sont reléguées en deuxième division.
Lili-Lou Duchesne Finance
