Gaëlle Dumas (ex-Blagnac) condamnée pour harcèlement

Gaëlle Dumas, l’ancienne responsable du Pôle espoir féminin de Blagnac, a été condamnée ce mercredi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse.

Selon les informations publiées ce mercredi sur le site de La Dépêche, Gaëlle Dumas a été reconnue coupable de faits de harcèlement envers une joueuse. L’ancienne internationale française a ainsi écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis, accompagnée de 2500 euros d’amende. Elle aura également l’interdiction d’exercer pendant cinq ans auprès de sportifs mineurs.

La sanction prise par le tribunal correctionnel de Toulouse fait suite à sept plaintes déposées en 2022 par des jeunes filles. Il lui était alors reproché de s’être comportée de manière « tyrannique » lorsqu’elle était responsable du Pôle espoir féminin de Blagnac. L’ancienne milieu de terrain du TFC, reconvertie entraîneure depuis, a exercé cette fonction de 2020 à mai 2022. Elle a ensuite été licenciée.

Une lettre anonyme envoyée par les parents

Tout est parti d’une lettre anonyme adressée par des parents au Conseil Départemental. Ces derniers voulaient dénoncer les agissements de la quinquagénaire (50 ans). « Certaines footballeuses ont été traumatisées. Elles ont pris du poids, sombré dans la dépression, arrêté le sport », a expliqué la présidente du tribunal dans des propos relayés par La Dépêche.

Le quotidien régional a également rapporté les arguments de la défense : « Nous avions l’objectif d’alimenter les sélections nationales. Ces footballeuses sont vouées à devenir pros. Je suis exigeante et franche. Je dis les choses comme je les ressens et je n’avais aucune intention de les blesser. Au contraire, je voulais les aider. C’est le haut niveau », s’était expliquée Gaëlle Dumas.

Une sanction et six relaxes

Sur les sept plaintes déposées par les jeunes footballeuses, une seule a été suivie d’une condamnation. Pour les six autres, le tribunal a prononcé une relaxe. De quoi satisfaire l’avocat de la défense Me Charlotte Cambon. « J’ai le sentiment qu’on a été entendus de façon globale, a-t-elle déclaré au journal L’Équipe. Les assesseurs ont été attentifs aux détails du dossier car ma cliente a été mise hors de cause pour six plaignantes ».

Du côté de l’accusation, représentée par Me Éric Lasserre, on ne comprend pas vraiment les relaxes. « Je les trouve assez étonnantes, alors que les faits sont relativement similaires », a précisé l’avocat des plaignantes et de la Ligue au journal L’Équipe.

Photo © Ligue de Football d’Occitanie

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