Hervé Renard était en conférence de presse, à la veille du match de Coupe du monde féminine entre la France et le Brésil. Le sélectionneur des Bleues a donné des nouvelles de sa capitaine Wendie Renard. Il a également fait l’éloge du Brésil tout en rappelant les enjeux de la rencontre à venir.
Hervé Renard concernant Wendie Renard
Cette semaine, le plus inquiétant, c’était le match nul contre la Jamaïque. Et pas le cas Wendie Renard. J’ai répété aux filles qu’il fallait rester concentrées. Un premier tour, c’est trois matches. On peut bien commencer et moins bine finir. Et inversement. Nous ne devons pas faire de conclusions hâtives. Prenons exemple sur l’EDF masculin, ne nous apitoyons pas sur les absentes mais sur celles qui sont là et qui sont capables de faire des performances.
Pour en revenir à Wendie. Nous espérons que demain tout ira bien. Il n’est pas certain à 100% qu’elle puisse jouer. On aura la réponse demain car les entrainements ne ressemblent pas aux matches en compétition. Mais elle connait son corps, et c’est elle qui prendra la décision.
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Il faut savoir que c’est une joueuse qui fédère tout le monde de part son expérience et son charisme. Nous avons besoin de joueuses avec ses références pour aller le plus loin possible. Elle fait partie des joueuses qui peuvent bien gérer les moments importants d’un match.
Hervé Renard à propos du Brésil
Le Brésil est énorme pays de football. Il a une résonance particulière au masculin mais aussi au féminin. Cette équipe progresse énormément et obtient de bons résultats. Elle a également un coach qui a une très grande expérience du haut niveau et qui sait comment gagner.
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Les Brésiliennes nous connaissent parfaitement et nous aussi. Le football est un rapport de force. Il faut être capable d’être entreprenant, de faire mal adversaire et de garder ballon. C’est là que nous devrons être performants.
L’enjeu de demain, c’est simplement un deuxième match de poules. Mais il sera également important pour définir l’ordre de ce groupe avec la première place et la qualification en général. On fera tout pour que tout tourne en notre faveur. Un entraîneur ne doit jamais être inquiet. Il doit avoir confiance en son équipe. On a tous les paramètres.
Ce qu’il attend de ses joueuses
Il faut que certaines soient plus libérées. Qu’elles appréhendent la compétition avec plus de joie. Il n’y a pas de stress à avoir. Une Coupe du monde peut être fantastique. C’est un moment merveilleux qu’il faut vivre à fond.
Notre groupe a 50% de joueuses expérimentées et 50% qui le sont beaucoup moins et qui découvrent la compétition. Les joueuses d’expérience doivent entraîner les autres dans leur sillage. La rencontre de demain sera parfaite pour le faire car c’est un test de haut niveau, qui arrive très tôt. À nous d’être nous-mêmes.
Concernant Kadidiatou Diani
Il n’a pas manqué grand-chose pour que Kadidiatou marque son premier but dans cette Coupe du monde. Face à la Jamaïque, ça se joue à 1 cm. Je veux juste rappeler qu’elle revient de blessure. Elle n’a joué que 60 minutes contre l’Irlande et 70 face à l’Australie. Elle a fait son premier match en entier contre la Jamaïque. Nous avons planifié tout ça afin qu’elle soit prête pour le grand match de demain. On compte sur elle.
Demain sera un grand jour pour l’association avec Eugénie. Je suis persuadé que ça va venir. On y a été par étape avec elle. On a planifié une reprise, avec le temps de jeu et les différents entraînements. Pour partir d’un point A et arriver à un pic de forme qui se rapproche du plus élevé possible. Il lui manque de marquer pour avancer plus vite et se libérer. On a entièrement confiance en elle au sein de l’équipe.
Texte et Photo © Footeuses
