La première division féminine française est l’une des plus réputées au monde. C’est un fait et grâce à cela, les clubs de l’élite attirent des joueuses étrangères de haut niveau. Combien ? D’où viennent-elles ? Notre étude.
280. En nous appuyant sur le dossier presse réalisé par la Fédération à l’orée de cette saison 2025-2026 d’Arkema Première Ligue, nous avons recensé 280 joueuses dans les 12 clubs de l’élite française. Parmi ces 280 femmes, 40 nationalités différentes. La nationalité française étant évidemment sur-représentée dans le championnat national, avec 161 joueuses sur 280, soit 57,5% des effectifs.
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Mais 39 autres nationalités sont ainsi représentées dans l’élite française. L’Europe (hors-France) tenant logiquement la corde, avec 44 joueuses, devant l’Amérique du Nord, qui devance elle-même l’Afrique. Dans le détail, derrière la France, c’est Haïti qui possède le plus de joueuses en Arkema Première Ligue (11), de peu devant les États-Unis (10). Vous pouvez retrouver le détail avec notre infographie.
Et par club, quelles sont les proportions de joueuses françaises/étrangères ? C’est très variable. Si l’ASSE possède un mélange parfait (50% d’étrangères, 50% de Françaises) et que Dijon s’en approche, d’autres sont déséquilibrés, dans un sens ou l’autre.
Parmi les trois « gros », le Paris FC dénote, avec ses 68% de Françaises, là où PSG et OL Lyonnes comptent une majorité de joueuses étrangères dans leur effectif (et un nombre conséquent de nationalités différentes, 13 à Lyon, 12 au Paris Saint-Germain). Hormis Lyon, PSG et Dijon très légèrement, le seul club comptant moins de Françaises que d’étrangères dans son groupe est Nantes. Inversement, Montpellier et Fleury comptent eux une proportion très conséquente de Françaises dans leur effectif.
