Le PSG et l’Olympique Lyonnais s’apprêtent à vivre un remake de la dernière finale. Un élément va tout de même changer: le stade, quasiment 3 fois plus grand que celui de l’an passé! La Meinau, habituée à vibrer aux exploits de l’équipe masculine du Racing Strasbourg qui vient tout juste de se maintenir pour son retour en Ligue1, s’apprête à retrouver avec joie une belle affiche de football féminin.
Dans les finales de Coupe de France, l’affluence record a été enregistrée en 2016. La finale opposant Lyon et Montpellier à Grenoble avait accueilli 8789 spectateurs. Avec une capacité de 27 500 places et connaissant l’intérêt de l’est de la France pour le football féminin, la Meinau pourra-t-elle battre ce record?
Le football féminin de retour en Alsace
La région alsacienne avait longtemps pu compter sur la présence d’un de ses clubs en D1. Le SC Schiltigheim y a ainsi évolué entre 2000 et 2002. De son côté, le FC Vendenheim avait même fait partie des équipes fondatrices de la D1 en 1974 et compte trois titres de champion de D2. Aujourd’hui divers clubs se développent dans la capitale alsacienne. Mais même sans clubs phares, le football féminin a toujours eu une bonne image à l’Est. En témoigne la belle rencontre entre la France et l’Allemagne en février 2013 (3-3) marquée par un doublé de Louisa Necib et suivie par plus de 16 000 spectateurs (dont de nombreux voisins allemands!)
Le PSG peut-il réaliser l’exploit?
L’affiche est belle et a un favori: l’Olympique Lyonnais, invaincu en coupe de France depuis sept ans. L’an passé le club rhodanien avait décroché la victoire aux tirs aux buts contre le Paris Saint Germain. Il s’agira de la 5è finale pour le club de la capitale qui compte un titre. Les Lyonnaises de leur côté s’apprêtent à disputer leur… 14è finale (sur 17 éditions) et espèrent décrocher une 10e coupe de France.
En demies finales, Paris s’était extirpé de l’obstacle Soyaux (3-0) tandis que l’OL avait éliminé sans détails Montpellier (4-0). De bonne augure avant cette finale idyllique.
Jérôme Flury