Le Paris FC féminin a échoué aux tirs but de la finale des barrages de la Ligue des champions féminine ce dimanche face à l’AS Rome (0-0, 5-4 t.a.b.).
Le dénouement est cruel. Il rappelle celui subi par les Girondines la saison dernière lors du dernier tour préliminaire contre Wolfsburg. Cette année, le club français a échoué dès la finale des barrages de la Ligue des champions féminine mais la frustration est la même. Car il y avait la place pour le Paris FC féminin qui a fait plus que rivaliser face à l’AS Rome, ce dimanche, à Glasgow.
Les Parisiennes ressasseront les deux fois où la barre transversale s’est dressée sur leur chemin en prolongation. La recrue Louise Fleury puis l’internationale française Ouleymata Sarr ont eu la qualification au bout des crampons. L’équilibre des forces a fait que les Italiennes aussi ont eu l’occasion de s’éviter une séance de tirs au but. Elles ont trouvé la barre sur un coup franc lointain (77e). Elles ont raté le coche de peu à cause, ou grâce à des sauvetages de Gaëtane Thiney (74e), Anaïg Butel (68e) ou encore de Sophie Vaysse (99e).
Chiamaka Nnadozie impériale, Clara Matéo malheureuse
Surtout, les Romaines sont tombées sur une Chiamaka Nnadozie des grands soirs. La gardienne nigériane a empilé les parades ou les bonnes interventions (44e, 72e, 79e, 102e, 115e). Il y a fort à parier que le dernier rempart du PFC ne satisfasse pas de son match presque parfait. Elle regrettera sûrement sa séance de penalties où elle n’est pas parvenue à repousser une tentative adverse. Personne ne peut lui en vouloir et personne ne lui reprochera de ne pas avoir réaliser un exploit. Mais elle y repensera, forcément.
Clara Matéo aussi, y repensera, à cette fin de parcours européen. L’ailière tricolore avait qualifié son équipe à elle seule en demi-finales face au Servette (3-0). Impliquée sur les trois buts marqués jeudi (deux buts et un CSC provoqué), c’est elle qui a raté sa tentative dimanche. Sa frappe a été arrêtée par la gardienne adverse, Camelia Ceasar.
Les joueuses de Sandrine Soubeyrand savent ce qu’il leur reste à faire : remonter sur le podium de la D1 Arkema. Et revenir encore plus fortes dans un an pour s’inviter dans la phase de poules de la C1 féminine.
Mickaël Duché
Photo © AS Rome féminines