Le PSG féminin a pris la porte en Ligue des champions féminine après son match nul sur la pelouse de Wolfsburg (1-1), ce mercredi, en quart de finale retour. Buteuse, Kadidiatou Diani est sortie sur blessure.
Les Parisiennes avaient quitté le Parc des Princes remontées, mercredi dernier, après le match aller perdu à la maison contre Wolfsburg (0-1). Ce jeudi, elles sont arrivées en Allemagne gonflées à bloc et prêtes à en découdre. Les vingt premières minutes ont été complètement à leur avantage avec un pressing haut, la maitrise du ballon et les premières situations de la rencontre. Kadidiatou Diani pensait même ouvrir le score à la suite d’une belle ouverture d’Ashley Lawrence (11e). Mais, comme au match aller, le VAR a éteint la joie des Parisiennes. Cette fois en sanctionnant une position de hors jeu pour quelques centimètres.
L’entame de match parfaite des Françaises ne s’est pas concrétisée au score. Et ce qui devait arriver arriva : Les Louves ont frappé sur leur première incursion dans le camp adverse. Comme un symbole, c’est Alexandra Popp qui a puni le PSG, comme elle l’avait fait cet été face au Bleues en demi-finales de l’Euro. Décalée par Felicitas Rauch, l’attaquante allemande a lobé Sarah Bouhaddi qui était trop avancée. Elle a bien choisi son moment pour inscrire son tout premier but dans la compétition cette saison, elle qui n’avait plus marqué en Ligue des champions depuis plus de deux ans.
Le PSG féminin brave la tempête
Au bord du précipice, à nouveau embarquées dans un scénario défavorable, les joueuses de Gérard Prêcheur n’ont pas abdiqué. Loin de là. Sarah Bouhaddi a repoussé une tête à bout portant de Popp qui est une référence en la matière. Et Kadidiatou Diani a égalisé de cette manière deux minutes plus tard (30e), sur un centre parfait de Sakina Karchaoui.
Les visiteuses semblaient alors parties pour réécrire l’histoire de 2015, quand elles avaient éliminé Wolfsburg en demi-finales, lors de leurs seules confrontations jusqu’alors, après s’être imposées en terre allemande. Et ce d’autant plus que Ramona Bachmann a fait parcourir un nouveau frisson aux 30 000 supporteurs de la Volkswagen Arena. Mais sa frappe s’est envolée (36e).
Kadidiatou Diani sort sur blessure à la pause
L’embelli de Paris fut de courte durée. Son principal atout, Diani, s’est effondrée après une faute d’Hendrich. Touchée à l’épaule, elle a serré les dents pour poursuivre la rencontre avant de devoir renoncer pendant la pause et laisser sa place à Amalie Vangsgaard, qui n’a définitivement pas son talent. Les demi-finalistes des deux dernières éditions sont pourtant reparties pied au plancher avec une frappe de Kheira Hamraoui bien repoussée par Frohms (49e). Mais l’absence de la meilleure buteuse de la D1 Arkema s’est fait trop ressentir.
Les Allemandes ont eu un temps fort énorme aux alentours de l’heure de jeu. Et le PSG est resté dans le match par miracle. Popp a raté l’immanquable, seule au second poteau, en trouvant le montant (53e). Jill Roord a buté sur une Sarah Bouhaddi impériale qui est très rapidement sortie dans ses pieds (58e). Grace Geyoro a sauvé sur sa ligne une tête de Popp (60e). Lena Oberdorf et Sveindis Jane Jonsdottir ont également trouvé la transversale dans le dernier quart d’heure.
Wolfsburg va affronter Arsenal en demies de la C1 féminine
Toujours en vie, les Parisiennes ont eu l’opportunité d’embarquer les 22 actrices en prolongation. Mais Vangsgaard a trop croisé sa frappe, au rebond d’un corner (68e). En toute fin de rencontre, Sakina Karchaoui et l’entrante Manssita Traoré se sont trouées au moment de conclure alors qu’elles étaient en position idéale, dans la surface. Ce sont donc les Louves de Wolfsburg qui vont retourner dans le dernier carré. Elles y affronteront Arsenal qui a étouffé le Bayern Munich mercredi soir (2-0).
Mickaël Duché
Photo © Women’s Champions League