L’équipe de France féminine a validé la première place de son groupe grâce à sa victoire contre le Panama (6-3), ce mercredi, en Coupe du monde féminine. La Jamaïque a éjecté le Brésil en tenant le match nul (0-0).
Les Bleues n’ont pas tremblé bien longtemps, ce mercredi, face au Panama (victoire 6-3). Elles ont pourtant concédé l’ouverture du score dès la 2e minute sur un missile de Marta Cox. D’un coup franc direct splendide, la capitaine panaméenne inscrivait le tout premier but de son pays en Coupe du monde. Un moment historique pour la joueuse, qui a fondu en larmes au moment de la célébration, et pour Las Canaleras qui découvraient les joies d’un Mondial sur cette édition 2023.
Mais l’euphorie a viré court, 18 minutes pour être précis, et l’équipe de France a bel et bien fait respecter la hiérarchie. Samedi dernier, c’est Wendie Renard qui avait délivré les Bleues, de la tête face au Brésil (2-1). De retour à Sydney, c’est sa disciple Maëlle Lakrar qui s’est envolée dans les airs pour égaliser (20e). Ce but a eu le double avantage de libérer ses coéquipières et de lancer définitivement la rencontre tricolore.
Kadidiatou Diani se libère et voit triple
Kadidiatou Diani en a profité pour enfin débloquer son compteur en Coupe du monde. Après avoir gâché deux situations (4e, 23e), l’attaquante phare des Bleues a trompé la gardienne adverse en deux temps. Elle a d’abord tenté une Majer qui a été stoppée ; elle a ensuite décidé de lever le ballon pour assurer le coup. Kadidiatou Diani ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a transformé deux penalties (37e, 51e) avant de laisser sa place à l’heure de jeu, avec le sentiment du devoir accompli. La néo-lyonnaise abordera donc son huitième de finale avec un triplé en poche, et l’esprit tranquille.
Hervé Renard a profité de l’ampleur de l’écart au score pour faire tourner. Ce dernier avait déjà effectué cinq changements par rapport au match contre le Brésil. Estelle Cascarino, Elisa De Almeida, Léa Le Garrec, Clara Matéo et Vicki Becho ont effectivement commencé la rencontre, avec des fortunes diverses. La Benjamine du groupe est encore celle qui a marqué le plus de points.
Une défense bien trop perméable
En seconde période, Hervé Renard a également donné du temps de jeu à Amel Majri, Viviane Asseyi et Laurina Fazer. Les deux dernières citées n’avaient pas encore eu la moindre minute à se mettre sous la dent. Le sélectionneur français a pu faire reposer ses cadres tout en sondant la profondeur de son groupe. Pas sûr, non plus, que les trois buts encaissés ce soir lui aient donné envie de changer ses plans en défense.
Car, si les Françaises ont fini par marquer un dernier but par Vicki Becho (90e +10), elles ont surtout concédé trop d’occasions et pris trop de buts. Le Panama, 52e nation mondiale, n’avait jamais trouvé le chemin des filets avant de croiser le fer avec la France. Les Panaméennes ont frappé trois fois, et c’est bien trop.
La Jamaïque crée l’exploit face au Brésil
Dans le même temps, la deuxième place du groupe se jouait entre le Brésil et la Jamaïque. Après avoir accroché la France en ouverture (0-0), les Reggae Girlz ont réitéré face au Brésil (0-0). L’équipe emmenée par Khadija Shaw réalise donc l’exploit retentissant d’éjecter le Brésil dès la phase de groupes.
Mickaël Duché
Photo © FIFA foot féminin