Les notes des joueuses de l’OL et du PSG après la finale de la Coupe de France féminine remportée par les Lyonnaises (2-1), samedi.
Les notes de l’OL féminin
Christiane Endler (5,5) : Elle n’a eu aucune parade majeure à effectuer, ce qui en dit long sur le niveau global de la rencontre. La gardienne chilienne était partie du bon côté sur le penalty de Bachmann qui était trop bien tiré. Elle a bien géré la fin de match avec un arrêt facile devant Frazer et une manchette pour dévier une tête en corner.
Ellie Carpenter (5,5) : Les internationales néerlandaises Jackie Groenen et Lieke Martens ne l’ont jamais prise à revers. Ce qui a été autant le fait des qualités de l’arrière droite lyonnaise que des limites de ses adversaires. L’Australienne aurait pu apporter plus dans ses montées offensives.
Wendie Renard (5) : Globalement, la capitaine s’est montrée sereine et elle n’a eu aucun mal à éteindre Vangsgaard. Mais Renard se fait prendre dans son dos sur la longue ouverture qui débouche au penalty parisien.
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Vanessa Gilles (5,5) : Elle aussi a passé un début d’après-midi paisible au duel avec Vangsgaard. La Canadienne a été un peu plus en difficulté dans la gestion de la profondeur quand Fazer est entrée. Une bonne copie.
Selma Bacha (4,5) : La pépite lyonnaise a raté sa finale. Elle n’a pas eu le même apport offensif qu’à l’accoutumée. Et elle provoque surtout le penalty en accrochant bêtement Ashley Lawrence dans la surface.
Damaris Egurrola (4,5) : Son rôle était de sécuriser la défense centrale lyonnaise, ce qu’elle a plutôt bien fait, et de permettre à son équipe de tenir le ballon, ce qu’elle a peiné à faire. Elle a subi l’impact mis par Hamraoui et Geyoro. Et elle a laissé ses partenaires à dix dans les dernières minutes. Sans conséquence.
Lindsey Horan (5,5) : L’Américaine a mieux répondu au défi physique que l’Espagnole. Mais elle n’a pas été assez efficace dans l’utilisation du ballon. Elle aurait pu tuer le match très rapidement sur un service de Van de Donk mais sa tête s’est écrasée sur la barre (25e).
Van de Donk et Hegerberg dans tous les bons coups
Daniëlle van de Donk (7,5) : Sa qualité de passe a encore fait la différence. Elle récupère le ballon dans les pieds de Baltimore avant de lancer Hegerberg sur l’ouverture du score. Elle profite de la relance ratée de Lawrence pour décaler la Norvégienne sur le second but. La meneuse de jeu aurait pu signer un triplé de passes décisives quelques secondes plus tard sur l’action de Horan. Seul bémol : Van de Donk aurait également pu concéder un penalty à cause d’un tacle litigieux sur Traoré.
Delphine Cascarino (5) : Ni excellente, ni mauvaise. Delphine Cascarino n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est une reprise de volée manquée à cause de l’intervention de De Almeida (80e). Ce qui ne l’a pas empêché de multiplier les courses, les appels et les efforts.
Amel Majri (4) : Cette finale confirme le fait qu’il va lui falloir encore beaucoup de temps avant qu’elle ne retrouve son niveau. Majri est apparue empruntée physiquement et à contretemps. Sa qualité technique s’en est trouvée altérée, à tel point qu’elle a connu trop de déchets. Remplacée à la pause par Perle Morroni.
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Ada Hegerberg (8) : Son doublé éclair en première mi-temps est un énième rappel qu’elle est l’une des meilleures joueuses de l’histoire. Réaliser ce genre de match, en finale face au PSG, après les longues blessures dont elle a été victime constitue une performance remarquable. Mention spéciale pour son premier but, avec une frappe du gauche imparable.
Les notes du PSG féminin
Constance Picaud (5) : La première frappe de Hegerberg était imparable. Mais la deuxième aurait pu être sauvée. Pour le reste, Constance Picaud n’a pas été vraiment inquiétée. Et elle a globalement fait la loi dans sa surface, à l’exception d’une sortie ratée sur corner dont Vanessa Gilles n’a pas profité (9e).
Ashley Lawrence (4) : C’est suffisamment rare pour être signalé mais la défenseure parisienne a manqué ce grand rendez-vous. Elle a paru fébrile dans ses premières interventions, à l’image de son dégagement catastrophique dans l’axe qui entraîne le deuxième but lyonnais. Elle se rattrape (un petit peu), en obtenant le penalty.
Elisa De Almeida (6) : Elle a montré qu’elle pouvait endosser le rôle de patronne de la défense. Sa responsabilité n’est pas engagée sur les buts encaissés et elle a tenu la baraque pendant toute la rencontre par ses interventions musclées. Son retour devant Cascarino (81e) a permis au PSG d’y croire jusqu’au bout.
Oriane Jean-François (4,5) : Une nouvelle fois alignée à un poste qui n’est pas le sien, la milieu de terrain s’est montrée trop tendre. Elle commence très mal sa prestation avec une relance dans les pieds de Majri (11e). Et elle s’aligne mal sur le deuxième but d’Hegerberg.
Sakina Karchaoui (6) : La capitaine du jour a bien contenu Cascarino. Et elle a tout tenté pour sonner la révolte après les deux buts encaissés. Avec un certain succès car c’est elle qui centre vers Lawrence sur l’action du penalty. Toujours aussi généreuse, elle aurait mérité d’avoir de meilleurs relais sur le front de l’attaque.
Kheira Hamraoui (6) : L’une des meilleures parisiennes ce samedi. Dans la lignée de ses grosses performances en Ligue des champions. Hamraoui a gagné pléthore de duels et elle a su aérer le jeu et jouer dans la verticalité. Elle s’offre un retour énorme devant Däbritz (71e). Son apport dans les 30 derniers mètres s’est néanmoins révélé limité.
Grace Geyoro (4,5) : Sans faire un mauvais match, Geyoro n’a pas apporté ce qu’on attend d’elle. L’internationale française est l’une des meilleures joueuses à son poste et son équipe avait besoin qu’elle réalise une performance XXL. Au final, elle n’a réalisé qu’une ou deux chevauchées intéressantes et ne s’est quasiment pas approchée du but.
Ramona Bachmann (5) : En l’absence de Diani et Katoto, la Suissesse se doit de dynamiter les défenses adverses, ce qu’elle a su faire par le passé en Coupe d’Europe. Mais elle n’y est pas du tout parvenue face à Lyon. Elle a tout de même eu le mérite de prendre ses responsabilités et de convertir le penalty avec brio.
L’attaque parisienne aux abonnés absents
Jackie Groenen (3,5) : La Néerlandaise a été la moins mauvaise du trio d’attaque. Mais elle a quand même traversé le match comme un fantôme. Elle n’a pas apporté le danger, ne serait-ce qu’une fois. Et sa bonne volonté ne suffit pas.
Amalie Vangsgaard (2,5) : Gérard Prêcheur a passé les trente premières minutes du match à donner des consignes à son attaquante, pas assez mobile et trop limitée balle au pied. Mécontent de son rendement, il a décidé de la remplacer dès la demi-heure de jeu par Laurina Fazer qui a fait ce qu’elle a pu au poste de numéro 9.
Sandy Baltimore (3) : La Titi parisienne est passée au travers. Elle n’a fait aucune différence. Elle a surtout eu la mauvaise idée de tenter un petit pont dans son camp et de perdre le ballon sur l’ouverture du score. Remplacée par Manssita Traoré (52e), qui aurait pu obtenir un penalty.
Mickaël Duché
Photo © Nathalie Querouil – Footeuses
