Les notes du PSG après la défaite face à Chelsea (1-0) lors du premier match de la phase de groupes de la Ligue des champions féminine. Dominées en première mi-temps, les Parisiennes n’ont jamais été en mesure d’inquiéter très sérieusement les triples championnes d’Angleterre.
Sarah Bouhaddi (5) : Malgré un premier arrêt des pieds sur un tir de Sam Kerr (12e) puis une intervention dans les airs face à l’attaquante australienne (19e), elle céda, à bout portant, sur la troisième tentative cadrée des Anglaises (27e). Elle a ensuite été plus vigilante sur les autres tentatives (41e, 50e).
Ashley Lawrence (5) : Dans son couloir droit, l’internationale canadienne a plutôt bien tenu défensivement. Elle s’est montrée cependant moins efficace dans ses combinaisons vers l’avant avec Jackie Groenen. Bien en dessous de ce qu’elle peut apporter offensivement au PSG féminin.
Élisa De Almeida (3) : Titulaire en défense centrale depuis la grave blessure de Pauline Dudek, elle laissa s’échapper Milie Bright au second poteau sur l’ouverture du score de Chelsea (27e). Le seul but de la rencontre. Durant 90 minutes, elle a énormément souffert face à l’activité de Sam Kerr.
Amanda Ilestedt (5) : Elle écopa du premier carton jaune parisien pour avoir accroché Kerr qui l’avait battue en vitesse. Mais malgré cette faute, elle assura souvent avec sérénité la couverture dans le dos de la défense.
Sakina Karchaoui (4): La latérale gauche française a été, comme à son habitude, très présente défensivement, pour couvrir Elisa De Almeida, et offensivement en fin de match. Cependant, elle a souvent manqué de justesse soit par des relances approximatives (33e) ou des mauvais choix dans le dernier geste. L’entrée de Cascarino en seconde période lui a permis de jouer plus haut, ce qui semble lui plaire davantage.
Oriane Jean-François (5) : Pour ses débuts en phase de groupes de la Ligue des champions féminine, elle a pris conscience du niveau de la prestigieuse compétition européenne. Malgré de bonnes intentions, elle a été en difficulté défensivement laissant beaucoup trop d’espaces. Elle est néanmoins à l’origine de la seule frappe parisienne en première mi-temps. Une tentative des 30 mètres hors-cadre (15e).
Grace Geyoro (3) : Elle a été bien loin de son niveau habituel avec le PSG féminin. Comme Jackie Groenen, elle sembla aussi complètement dépassée physiquement et techniquement par le millieu de terrain de Chelsea. Moins agressive et dynamique, elle coula face à Erin Cuthbert, Pernille Harder et Guro Reiten.
Laurina Fazer (6) : Malgré son jeune âge (19 ans), Laurina Fazer a livré une prestation intéressante. Elle s’est souvent montrée disponible sur le côté gauche en première mi-temps, puis dans le cœur du jeu au retour des vestiaires. À l’image de sa récupération de balles et projection vers l’avant (65e). Et se procura même une occasion franche mais sa volée s’envola dans le ciel de Jean Bouin (49e).
Le PSG féminin très limité offensivement sans Martens mais avec Diani
Jackie Groenen (4): Comme Geyoro, la milieu internationale néerlandaise est passée à côté de sa soirée. Ses partenaires n’ont jamais réussi à la trouver dans l’entre jeu. Pire, l’une de ses pertes de balle aurait pu coûter cher au PSG mais la frappe de Sam Kerr a été maîtrisée par Bouhaddi (50e). Elle a été remplacée par Estelle Cascarino (69e).
Ramona Bachmann (4) : Positionnée une nouvelle fois au avant-poste avec Diani, elle n’a pas eu l’impact espéré par son entraîneur. Ni au niveau de la création en décrochant, ni au niveau de la finition devant le but.
Kadidiatou Diani (5): Très discrète en première mi-temps, elle s’est montrée plus remuante et dangereuse au retour des vestiaires. À la passe d’abord sur un centre pour Geyoro ou sur des frappes, dont la première banderille cadrée par les Parisiennes (62e). Elle resta quand même bien muselée par la puissance physique de Kadeisha Buchanan.
Gérard Precheur (4) : La première période du PSG féminin laissa de nombreuses interrogations sur les intentions de jeu voulues par le coach parisien. Dominées physiquement, les Parisiennes n’ont pas réussi a élevé leur niveau technique pour prendre à défaut les joueuses de Chelsea. Et cela en partie dû à la perte de la « bataille » du milieu de terrain. Sans Katoto, Dudek et Martens, Gérard Prêcheur sembla sans solution en attaque malgré de meilleures intentions en seconde mi-temps. En témoigne les entrées d’Estelle Cascarino et Manssita Traoré. Et la non-entrée de Sandy Baltimore, pourtant sur le banc.
Clément Gauvin
Photo © PSG féminines