Les notes de l’équipe de France féminine, après la victoire des Bleues face au Danemark (1-0), mercredi, dans le Tournoi de France.
Pauline Peyraud-Magnin (5) : La gardienne de la Juventus n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Elle a alterné le bon sur quelques arrêts faciles et le moins bon sur une sortie ratée sur corner (21e). Elle doit progresser dans le jeu aérien.
Une défense centrale solide
Julie Thibaud (6) : Première sélection réussie pour la Bordelaise. Alignée dans la défense à trois, elle est restée sobre et efficace tout au long de la partie. Elle a surtout dégagé une certaine assurance, y compris dans le dernier quart d’heure quand le Danemark a poussé. Elle peut et doit faire mieux dans ses relances.
Wendie Renard (6,5) : La capitaine des Bleues a une nouvelle fois été la patronne de l’arrière-garde. Toujours propre dans ses interventions, sons sens de l’anticipation lui permet de casser de nombreuses attaques adverses. Elle s’est montrée décisive en repoussant quelques ballons chauds sur corner (72e). Son jeu au pied est très utile.
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Hawa Cissoko (6) : Positionnée dans l’axe gauche de la défense à trois, la latérale de West Ham a rendu une copie très propre. Elle a remporté de nombreux duels en première période alors que la plupart des offensives adverses étaient de son côté. Elle a fait parler sa rapidité et sa puissance.
Des pistons qui font la différence
Eve Périsset (7) : Match après match, elle s’impose comme l’une des références à son poste. Qu’elle soit latérale droit ou piston droit, Périsset affiche toujours les mêmes qualités et le même rendement. Elle déborde, elle centre, elle apporte le danger. Dans son camp, la joueuse de Chelsea n’est quasiment jamais pris à défaut et elle s’est offert un tacle décisif (73e). Une taulière.
Kheira Hamraoui (5) : Pour son grand retour en équipe de France, la milieu du PSG est restée assez discrète. Son jeu long et sa science du placement sont une mine d’or pour les Bleues. Mais elle doit apporter plus dans l’engagement et dans la récupération. On l’a senti moins à l’aise que dans un milieu à trois. Remplacée par Grace Geyoro (63e).
Charlotte Bilbault (7,5) : La joueuse du match, c’est elle. Auteure de l’ouverture du score sur une frappe croisée splendide (31e), Bilbault est passée tout proche de doubler la mise quelques instants plus tard (38e). Elle a souvent apporté le danger et elle a su sécuriser sa défense. Un match plein pour la Montpelliéraine qui confirme son statut de titulaire en puissance en vue de la Coupe du monde.
Estelle Cascarino (7) : Corinne Diacre l’a lancé dans un poste inhabituel (piston gauche), et elle a parfaitement répondu à ses attentes. On savait que la nouvelle joueuse de Manchester United pouvait être un roc derrière. On sait désormais qu’elle peut être un danger permanent devant, à l’image de sa reprise sur le poteau après un service de sa soeur jumelle (53e). Il lui manque néanmoins une qualité de dribble et de percussion pour concurrencer Sakina Karchaoui ou Selma Bacha.
Des attaquantes remuantes mais en manque d’efficacité
Delphine Cascarino (6) : Comme à son habitude, l’ailière a donné le tournis à la défense danoise par son énergie et sa vitesse. La Lyonnaise n’a eu de cesse de presser (27e), de se replier, de faire des appels, de dribbler et de proposer des solutions. Il lui a toujours manqué un poil de réussite dans le dernier geste pour que ses efforts se transforment en but. Elle aurait pu l’être quand elle a idéalement servi sa soeur qui a trouvé le poteau.
Kadidiatou Diani (5,5) : La meilleure buteuse de D1 Arkema a bien combiné avec ses partenaires. Très généreuse sur le front de l’attaque, elle a offert de nombreuses solutions tout en participant très activement au pressing. Mais Diani n’a pas eu beaucoup d’occasions, si ce n’est une frappe trop croisée (60e).
Sandy Baltimore (6,5) : Revoilà Sandy Baltimore. Cette jeune pépite qui dynamise le jeu de son équipe et qui fait des différences incroyables dans son couloir gauche. La titi parisienne s’est procurée la première occasion du match (4e). Elle a bien frappé un coup franc dangereux (17e). Par la suite, elle a été à l’origine d’une multitude de situations chaudes (24e, 37e, 66e, 69e). Sans parvenir à se montrer décisive.
Mickaël Duché