Voici les notes des joueuses de l’équipe de France féminine qui ont remporté le Tournoi de France après leur belle victoire face aux Pays-Bas ce mardi (3-1).
Pauline Peyraud-Magnin (5) : La gardienne des Bleues a vécu un match très frustrant. Elle n’a pas eu un seul arrêt à effectuer. Et elle a dû s’incliner sur la seule tentative cadrée des Oranjes au retour des vestiaires. Sauvée par sa transversale sur une reprise de Pelova (85e).
Ève Périsset (7) : C’est sûrement la fin du suspens pour le poste de latérale droit. La Bordelaise a une nouvelle fois sorti une prestation très convaincante des deux côtés du terrain. Sa vis-à-vis, la Barcelonaise Lieke Martens, n’a pu se mettre en évidence qu’à une seule reprise, en tout début de match avant d’être totalement muselée. Périsset a entretenu une connexion très fluide avec Diani et Matéo dans le couloir droit. C’est elle qui lance Geyoro sur le second but de Katoto (74e).
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Griedge Mbock (6) : Quel plaisir de retrouver la paire centrale lyonnaise à ce niveau-là. Comme face à la Finlande, Griedge Mbock était associée à Wendie Renard dans l’axe. Cette fois, il y avait une cliente de taille en la personne de Vivianne Miedema. L’une des meilleures buteuses de la planète. Cette dernière n’a rien pu faire face à la puissance et la sérénité de l’arrière garde tricolore. Mbock a notamment écarté une situation très chaude à la suite d’une percée de Beerensteyn (22e).
Wendie Renard (7) : En bonne capitaine, Renard s’est chargée de transformer avec force et précision le penalty obtenu par Diani pour ouvrir la marque (20e). Quelle que soit la joueuse avec qui elle est alignée, la Lyonnaise est toujours au rendez-vous.
Sakina Karchaoui (5,5) : Elle avait une sacrée cliente en face avec Lineth Beerensteyn et elle s’en est plutôt bien sortie. La Néerlandaise a tout de même réduit le score à la 50e minute. Avant cela, elle avait déjà pris de vitesse Karchaoui sur l’une des occasions les plus dangereuses des Pays-Bas (22e). Plus généralement, le couloir gauche français été bien moins performant que le couloir droit.
Milieu de terrain : Toletti s’installe, Matéo s’invite
Charlotte Bilbault (5,5) : Sans être passée à côté de son match, la sentinelle du soir a livré une prestation assez moyenne. Comme à son habitude, elle n’a pas été avare d’efforts et elle a répondu présent dans l’engagement. Ce fût en revanche plus compliqué dans les phases de transition et dans l’utilisation du ballon. La concurrence avec Kheira Hamraoui s’annonce rude.
Clara Matéo (6,5) : Très convaincante face à la Finlande en ouverture du tournoi, la leader du Paris FC féminin a mis un peu plus de temps à démarrer ce mardi soir. Après une première demie-heure discrète, elle a fait étalage de tout son talent. Elle a parfaitement combiné avec Périsset et Diani avant d’être remplacée par Grace Geyoro à l’heure de jeu. Matéo mérite qu’on la revoit à ce poste.
Sandie Toletti (6) : Cela ne devrait plus étonner personne, la milieu de Levante est devenue essentielle dans le groupe de Corinne Diacre. Elle enchaînait une deuxième titularisation, après le Brésil, au poste de numéro 8. Et c’est dans cette position qu’elle rayonne le plus. La France a gagné la bataille du milieu et elle n’y est pas pour rien.
Attaque : Diani et Katoto au dessus du lot
Kadidiatou Diani (8) : L’ailière du PSG a été la meilleure joueuse sur le terrain. Ses dribbles et ses percussions ont causé de gros dégâts dans la défense adverse. Et c’est en grande partie grâce à elle que les Bleues menaient de deux buts à la mi-temps. Diani a provoqué le penalty sur l’ouverture du score. Et elle a fait un travail incroyable sur le second but en récupérant le ballon avant de s’infiltrer dans la surface et de servir sa coéquipière Katoto.
Marie-Antoinette Katoto (8) : Déjà auteure d’un doublé salvateur contre le Brésil, la meilleure buteuse du championnat de France a remis ça contre les Néerlandaises pour offrir deux buts d’écart à son pays. Surtout, elle a inscrit deux réalisations via des inspirations géniales : deux Madjer qui disent tout de son talent et de l’avance qu’elle a sur les autres. La France tient sa buteuse pour un bon paquet d’années.
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Sandy Baltimore (5) : La plus jeune des trois attaquantes parisiennes aura également été la plus discrète. Baltimore ne s’est jamais retrouvée en position de marquer et elle a souffert d’un déchet technique quelque peu inhabituel. La Titi s’est néanmoins distinguée par un bon centre au second poteau pour Diani (34e).