Largement dominatrice ce vendredi, l’Espagne a arraché sa qualification en demi-finale de la Coupe du monde féminine en prolongation, face au Pays-Bas (2-1).
La Roja aurait dû terminer le travail bien plus tôt. Mais elle n’aura aucun regret au moment de fêter sa première qualification en demi-finale d’un Mondial, ce lundi, après sa victoire contre les Pays-Bas en prolongation (2-1). Elle a dominé son quart de finale de la tête et des épaules, face à une équipe batave qui a manqué d’ambition mais qui aurait pu réussir son coup. Avant la prolongation remportée par l’Espagne, Alba Redondo Ferrer a frappé deux fois les montants en première période.
Dans ces 45 premières minutes asphyxiantes pour les Néerlandaises, Redondo a également choisi de remiser vers Esther Gonzalez alors qu’elle avait le but grand ouvert, deux mètres devant elle. L’attaquante du Real Madrid avait marqué au second poteau avant d’être sanctionné d’une position de hors jeu.
À lire aussi : Toute l’actualité de la Coupe du monde féminine 2023
Daphne van Domselaar avait aussi sorti une ou deux prouesses pour permettre à son équipe de survivre. La deuxième période avait commencé sur le même rythme, avec une équipe Orange qui semblait attendre la prolongation, ou un contre pour piquer dans le dos. Mais, à dix minutes de la fin, la défense hollandaise a craqué avec Stephanie van der Gragt en actrice principale.
Stephanie van der Gragt rattrape sa boulette
La défenseure centrale de l’Inter a envoyé la main de manière inexplicable pour contrer un centre adverse. Problème : elle était dans la surface. Après l’intervention de la VAR, notre Stéphanie Frappart nationale a logiquement désigné le point de penalty. Mariona Caldentey ne s’est pas fait prier pour ouvrir ce cadeau, avec l’aide du poteau, et enfin délivrer l’Espagne (81e).
Mais cette même Stephanie van der Gragt, qui avait provoqué un penalty lors de la finale perdue contre les USA en 2019 (0-2), avait des comptes à régler. Elle a terminé le temps réglementaire dans le camp adverse avec la ferme intention de se rattraper. Et elle y est parvenue dix minutes après sa bourde, en s’échappant pour tromper Catalina Coll (90e +1). Elle signait ainsi un vrai but d’attaquante et envoyait les deux équipes en prolongation.
Lineth Beerensteyn rate le coche
Le match a tourné et ce sont les Néerlandaises qui se sont procurées les plus grosses occasions de la prolongation. Lineth Beerensteyn aurait pu (ou dû) marquer à deux reprises (107e, 110e). Mais elle a manqué sa cible ou perdu son face à face. Le football est souvent cruel. Dans la foulée, son équipe s’est fait crucifier sur un but magnifique de Salma Paralluelo, qui était entrée en jeu. Encore une fois avec l’aide du poteau (111e).
Mickaël Duché
Photo © Espagne foot féminin