Alors que les huitièmes de finale retour se disputent mercredi 30 octobre, qui a le plus de chances d’aller au bout de la campagne européenne cette saison ? Nous nous sommes mouillés au jeu des paris.
Le 8 novembre, les huit derniers rescapés de l’aventure européenne connaitront leurs adversaires ainsi que les potentielles demi-finales. Une chose est déjà certaine : le plateau s’annonce très relevé. Alors que les divers championnats nationaux se renforcent et que les conséquences du mondial 2019 sont observables dans certains clubs, plusieurs équipes nourrissent de bons espoirs dans leur quête des sommets européens.
France, Espagne, Allemagne, Angleterre : Alors que les deux équipes italiennes ont été renversées en seizièmes, les quatre championnats majeurs devraient tous avoir des représentants en quarts de finale. Seul Glasgow, champion d’Ecosse, devrait être la surprise parmi les huit rescapés. Ensuite, difficile de classer les potentiels vainqueurs.
Le Bayern et Arsenal auront du mal
Si Chelsea, qui a réalisé de jolis parcours en coupe d’Europe récemment, n’est pas présent, trois anciens champions et plusieurs finalistes et demi-finalistes sont bien là. Le Bayern-Munich, demi-finaliste la saison passée, devrait cependant avoir du mal à reproduire cette performance au cours des mois à venir. le début de championnat s’avère difficile, avec deux défaites au cours des 7 premiers matchs, et les Bavaroises ne sont pas passé loin d’une grande désillusion en seizièmes de finale de la Ligue des Championnes.
Arsenal, titré sur le plan continental en 2007, fait son retour cette saison dans la compétition après plusieurs saisons d’absence. Solides et offensives, les Anglaises ont de quoi inquiéter, toutefois leur manque d’expérience dans la compétition peut leur causer défaut. De plus, le club londonien ne sera pas tête de série lors du tirage et aura certainement un adversaire coriace dès les quarts. Ce sera également le cas de l’Atletico Madrid, qui, bien que titré en Espagne, possède un coefficient UEFA inférieur à son grand rival catalan. Le club madrilène, défait d’ailleurs 6-1 sur le terrain du Barca le 21 septembre, a tout de même des arguments à faire valoir, comme il l’a démontré en huitième aller sur la pelouse de Manchester City.
Les Françaises sont très bien
Les têtes de série en quart de finale seront, s’ils se qualifient, Barcelone, Wolfsburg, l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. Parmi ces quatre clubs, le PSG, bien qu’en forme en championnat de France, semble peut-être un peu moins fort que Barcelone, finaliste l’an passé et déjà en tête en Espagne, ou Wolfsburg, qui semble affuté. Le niveau de ces équipes est toutefois très proche et promet de belles oppositions, si elles se retrouvent dans le dernier carré. Les victoires se joueront peut-être à des détails ou à des exploit individuels et une finale Franco-française, comme en 2017, est tout à fait possible, tout comme une finale sans représentant de l’hexagone. Cela n’est toutefois arrivé qu’une fois sur les dix dernières éditions, en 2014.
Et encore une fois, l’Olympique Lyonnais apparaît comme le principal favori à sa succession. Bien loin de vouloir cesser leur règne, les Lyonnaises se sont même renforcées à l’intersaison, et malgré quelques surprises au cours de leur premiers matchs de championnat, elles semblent capables de renverser n’importe quelle équipe. Avec l’ossature de l’équipe de France, dont la gardienne Sarah Bouhaddi, la défenseure Wendie Renard, et la milieu de terrain Amandine Henry, toutes trois nominées pour le prochain ballon d’or, l’OL impressionne. Sans parler d’une force de frappe sans commune mesure sur le continent, avec Ada Hegerberg, meilleure buteuse de l’histoire de la compétition, mais également Eugénie Le Sommer, Nikita Parris, Delphine Cascarino, Dzsenifer Marozsan, ou encore Shanice van de Sanden notamment. Qui pourra les stopper ?
Nos favoris :
8. Glasgow
7. Bayern Munich
6. Arsenal
5. Atletico Madrid (ou Manchester City)
4. Paris Saint-Germain
3. FC Barcelone
2. VFL Wolfsburg
1. Olympique Lyonnais
Jérôme Flury