Niamh Fahey (Liverpool) : « Chaque Irlandais a été pris par la fièvre de la Coupe du monde »

La défenseure de 35 ans, Niamh Fahey, capitaine de Liverpool cet été à l’Amos Women’s French Cup, a pris le temps de répondre aux questions de Footeuses sur le premier mondial auquel a participé sa sélection cet été. L’Irlande y a marqué son premier but et pris son premier point, mais cela n’a pas suffi dans un groupe composé de l’Australie, du Canada et du Nigeria.

Niamh, qu’est ce que cela représente d’avoir participé à une Coupe du monde avec l’Irlande ?

Et bien, après un petit moment, c’est toujours incroyable. Je suis vraiment fière d’avoir participé à une Coupe du monde, tout spécialement avec l’Irlande dont c’était la toute première de son histoire. Nous étions si proches en plus dans les matchs de groupe, je suis un peu déçue que nous n’ayons pas pu nous en extraire, c’était un groupe relevé. En tout cas je suis extrêmement fière d’y avoir été avec l’Irlande.

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La prochaine étape pour l’Irlande, c’est une qualification à l’Euro ?

En effet, c’est l’objectif désormais, ce sont les normes que nous aimerions fixer, que l’Irlande soit régulièrement en lice sur les phases finales de grands tournois.

Avez-vous le sentiment que quelque chose a changé dans votre pays depuis la qualification ?

Sans aucun doute, il y a tellement de jeunes, garçons et filles, qui sont inspirés par des modèles féminins, ce qui est vraiment chouette. Et puis chacun a été pris par la fièvre de la Coupe du monde. Tout le monde l’a suivi, peu importe la catégorie d’âge, hommes comme femmes, c’était spécial. C’est un héritage que nous avons pu laisser en nous qualifiant.

Marta expliquait qu’elle n’avait pas eu plus jeune de modèle féminin…

Oui, c’est quelque chose qui a vraiment changé. Ce n’est plus le cas désormais, vous avez des modèles féminins et même une nouvelle génération qui pousse, comme Caicedo de la Colombie, des joueuses fantastiques qui illuminent la scène mondiale, malgré leur jeune âge. Évidemment, la visibilité du football féminin change aussi, ce qui permet au public de voir ces modèles féminins

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Concernant Liverpool, le championnat anglais est difficile mais l’objectif est-il une qualification à la prochaine Ligue des champions féminine ?

Pour. être tout à fait honnête, le but est toujours de finir le plus haut possible. La saison dernière a été une année de consolidation après quelques années difficiles. La volonté est de continuer à reconstruire quelque chose pour challenger ce « top four », mais c’est difficile avec Chelsea, Man United, Arsenal et Manchester City. Toutefois, bien sûr, si nous avons une bonne saison et que nous jouons toujours notre meilleur football, c’est possible

Ces matchs contre le PSG et l’Atlético à l’Amos Women’s French Cup sont une bonne préparation ?

Oui, c’est brillant ! Il s’agissait seulement de notre troisième match de pré-saison, nous avons encore cinq semaines avant le début de la saison. C’est une bonne chose que de jouer une équipe française et une autre espagnole, pour obtenir ce mélange des cultures et puis c’est un bon pas en avant pour nous que de jouer ce type de tournoi.

Propos recueillis par Jérôme Flury et Lucie Espias

Photo ©Jérôme Flury

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