Dans ce derby à l’accent british, à Nice, la ville de la fameuse promenade des Anglais, la sélection britannique n’a pas évité quelques frayeurs face à l’Écosse. Mais l’a logiquement emporté, 2-1.
C’était l’entrée en lice de l’un des favoris du tournoi. Après la France et l’Allemagne, l’Angleterre lançait son mondial face à un voisin et une équipe dangereuse. L’Écosse, qui découvrait la coupe du monde, mais qui ne manquait pas de volonté.
Les velléités écossaises se sont toutefois retrouvé confrontées à la solidité anglaise. Le numéro 3 au classement Fifa, récent vainqueur de la She Believes Cup, montrait ce que représentent les 17 places d’écart au classement mondial entre les deux nations. Les passes s’enchaînent et l’Angleterre démontre sa maîtrise.
Paris sur penalty ouvre la marque dès le quart d’heure de jeu. Ellen White donne ensuite un avantage conséquent aux Anglaises avant la pause (2-0, 40′). En patronnes, les « Lionnesses » dominent le match. Pourtant, en seconde période, les Écossaises parviennent à se procurer quelques occasions. Et finalement, leurs efforts sont récompensés par un but de Emslie, très en vue sur le côté droit, à la 79e. S’ensuivent dix minutes à enjeu mais globalement contrôlées par les Anglaises qui prennent la tête du groupe D.
Comme l’Allemagne, l’Angleterre n’a pas obtenu cette victoire dans une sérénité absolue, mais comme l’Allemagne, elle empoche les trois points et lance un signal aux rivaux : Les Anglaises seront là. 3e il y a quatre ans, elles veulent aller au bout cette fois.