L’UEFA versera des primes record aux joueuses, fédérations nationales et clubs pour l’Euro 2025. En somme, l’instance européenne de football augmente le montant total de ses primes de 156 %.
L’UEFA versera 41 millions d’euros de primes lors de l’Euro 2025
L’UEFA versera un total de 41 millions d’euros de primes aux joueuses, fédérations nationales et clubs. Cela représente une hausse de 156% par rapport à l’Euro 2022 (16 millions d’euros) et de 412% par rapport à l’Euro 2017 (8 millions d’Euros). Cette décision s’inscrit dans le cadre d' »Unstoppable« , la stratégie de développement du football féminin de l’instance européenne.
Une prime fixe d’1,8 million d’euros et des primes variables
Pour la toute première fois, es joueuses vont recevoir un pourcentage garanti des primes. Les seize équipes participantes recevront une prime de participation fixe d’1,8 million d’euros pour leur qualification à la phase finale. La prime de participation augmente de 200 % par rapport à l’Euro 2022 (600 000 €).
Des primes de performance viennent compléter l’investissement de l’UEFA. Les sélections remporteront 50 000 € en cas de match nul et 100 000 € en cas de victoire. Auxquelles s’ajouteront des primes échelonnées pour chaque tour à élimination directe atteint :
- Quarts de finale : 550 000 €
- Demi-finale : 700 000 €
- Finaliste : 850 000 €
- Vainqueur : 1 750 000 €
Ainsi, l’équipe championne d’Europe pourra percevoir jusqu’à 5 100 000 € en remportant tous ses matchs), soit une augmentation pouvant s’élever jusqu’à 155 % par rapport au précédent championnat d’Europe (2 millions d’euros).
6 millions d’euros d’indemnités aux clubs européens
L’UEFA versera jusqu’à 6 millions d’euros d’indemnités aux clubs européens qui libéreront leurs joueuses pour l’Euro 2025, soit 33 % de plus que lors du dernier Euro (4,5 millions d’euros). Pour chaque joueuse, les clubs seront indemnisés de 657€ par jour et recevront au minimum 13 140 € par joueuse. Ce versement pourra s’élever jusqu’à 24 309 € si une joueuse du groupe A atteint la finale de la compétition. Si, pendant le tournoi, une joueuse est remplacée en raison d’une blessure ou si elle change de club, les clubs concernés recevront un paiement au prorata.
30% à 40% des versements de l’UEFA aux fédérations nationales doivent être allouées aux joueuses
Chaque fédération nationale participante devra allouer entre 30 % et 40 % du montant total des distributions reçues à ses joueuses. Pour les équipes qui se qualifieront pour la phase à élimination directe, l’UEFA recommande d’allouer aux joueuses entre 35 % et 40 % des versements totaux. La somme restante doit servir à couvrir les dépenses des associations nationales et/ou d’autres initiatives contribuant au développement du football féminin.
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Camille Thomas