Sèchement battus par le Mexique, les États-Unis sont en crise

La sélection des États-Unis semblait déjà assez bas, mais elle continue de creuser. Les coéquipières d’Alex Morgan se sont inclinées 2-0 contre le Mexique ce 27 février lors de la Gold Cup.

« Notre ère est arrivée à sa fin. » 600 commentaires empreints de déception, frustration et même de colère, se trouvent sur le dernier post twitter de la sélection des États-Unis, le résultat de leur match face au Mexique. Une terrible défaite 2-0 pour conclure la phase de groupes de la Gold Cup 2024 au deuxième rang.

Pourtant, après l’annonce d’une liste surprenante, l’ancien numéro 1 mondial avait bien démarré son tournoi. Deux succès en autant de sorties, un 5-0 contre la République dominicaine puis un 4-0 contre les Argentines, qui ont participé à la dernière Coupe du monde. L’alchimie semblait prendre entre les jeunes, dont Jaedyn Shaw (19 ans), double buteuse dans ce match, et les anciennes comme Alex Morgan (1 but), Rose Lavelle (1 passe dé) et Lindsey Horan (1 but, 1 passe dé). Seulement, le Mexique, c’est un autre niveau.

À lire aussi : Pourquoi l’élimination des États-Unis de la Coupe du monde féminine n’est pas si surprenante

Grosse inquiétude sur le plan du jeu

11 600 spectateurs ont ainsi assisté à la première défaite des USA dans le temps réglementaire depuis novembre 2022 (Allemagne, 2-1). L’équipe très expérimentée présentée au coup d’envoi n’a jamais trouvé la faille contre des Mexicaines en forme, qui terminent la phase de groupe avec trois succès, 10 buts inscrits et 0 encaissé. Lizbeth Ovalle a ouvert le score à la 38e et Mayra Pelayo a clôt l’affaire dans le temps additionnel (2-0). Sur les réseaux sociaux, les supporters se déchaînent : « Peu importe le sélectionneur, cette équipe ne peut être sauvée, ce sont les joueuses. Quel désastre », « wow, l’équipe a vraiment été mauvaise. Le Mexique mérite sa victoire ».

Vltako Andonovski n’avait pu garder son poste après l’écueil de la Coupe du monde 2023. En attendant l’arrivée d’Emma Hayes fin de saison, Twila Kilgore tente des choses, qui ne sont pas payantes pour l’heure. Le chantier semble grand mais le vivier de talents reste immense. Les États-Unis espèrent en tout cas se reprendre dès les quarts de cette compétition, programmés à Los Angeles cette semaine.

Jérôme Flury

Photo ©USWNT

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