Wendie Renard, capitaine de l’équipe de France féminine, est revenue sur les qualités de Jessica Fishlock, son ex-coéquipière à l’OL féminin, avant le match des Bleues à contre le pays de Galles ce vendredi pour les qualifications à la Coupe du monde 2023.
Wendie Renard, capitaine des Bleues avant le match de qualification entre le pays de Galles et l’équipe de France féminine : « On est à l’extérieur, mais dans nos habitudes, on a toujours attaqué nos matches fort. Extérieur ou domicile, ça ne change pas le plan de jeu. Forcément l’adversaire est à domicile, on regarde ce qu’elles proposent sur les quinze premières minutes. Mais notre idée sera d’aller de l’avant, de marquer le plus vite possible pour prendre l’adversaire. »
Sur Jessica Fishlock, ex-joueuse de l’OL (2018-2019)
« Je la connais très bien, elle ne va rien lâcher jusqu’à la dernière minute, par sa mentalité. Elle a de l’expérience aujourd’hui, c’est une sangsue, là où personne ne mettrait la tête, elle ira. C’est une joueuse respectée dans son pays, il y aura de la vigilance sur elle, mais il y a d’autres joueuses capables de faire la différence. On voit que la patronne, c’est elle. Collectivement, il faudra être capables de hausser encore notre niveau de jeu, notre niveau technique. Ce sera un match compliqué et difficile.Il y a trop de respect. Après le match, on pourra se chambrer, mais avant elle me connaît, elle sait que je ne vais pas lui faire de cadeaux (rires). »
À lire aussi : Les chiffres à connaître avant le match des Bleues au Pays de Galles
Sur Marie-Antoinette Katoto
« Non, il fallait juste être patients avec elle. Marie, ça fait des années qu’elle montre ses qualités. C’est vrai que maintenant, dès qu’un joueur montre un peu ses qualités, on a tendance à vouloir tout, tout de suite, alors qu’il y a des étapes à passer. Aujourd’hui, elle s’est forgée, elle a progressé, elle continue de travailler. C’est une buteuse, quelqu’un qui aime être dans la surface, marquer. Elle est toujours bien servie, j’espère qu’elle marquera le plus possible chez les Bleues. »
Les Bleues puis OL/PSG
« C’est facile, parce qu’on est sous le maillot bleu, pas en club. On doit être capable de faire la part des choses. On a des objectifs en club, mais ici aussi. Cette qualification n’est pas encore acquise, il faudra faire un gros match demain (vendredi) pour l’avoir. Après, on aura le temps de discuter. À partir du moment où on enchaîne, il y a toujours de la fatigue. C’est à nous d’être sérieuses, de faire ce qu’il faut dans notre récupération. »
À lire aussi : À quelle heure et sur quelle chaîne regarder Pays de Galles-France féminine
Photo © FFF féminines
