Contrairement à Ada Hegerberg, la sélectionneure de l’équipe de France féminine estime que la Fédération française fait ce qu’il faut pour développer le football féminin.
C’est ce qu’on appelle avoir une différence de point de vue, voire un désaccord. D’un côté, il y’a Ada Hegerberg, première Ballon d’Or féminin de l’histoire (2018) et attaquante emblématique de l’OL qui critique la Fédération française de football pour son manque de considération envers le football féminin. De l’autre, il y’a Corinne Diacre, ancienne joueuse professionnelle et actuelle sélectionneuse de l’équipe de France féminine qui a plutôt tendance à défendre le bilan de sa Fédération.
Lundi, Ada Hegerberg avait reproché à la FFF de se porter candidate à l’Euro féminin 2025 sans pour autant investir dans la D1 Arkema. « Organiser des compétitions internationales, c’est bien. S’investir dans notre championnat, c’est mieux. On est à la ramasse et la CDM 2019 (NDLR : Coupe du monde organisée en France) n’a eu aucun impact ».
« Construire prend plus de temps que détruire »
Interrogée en conférence de presse le lendemain sur la sortie de la Lyonnaise, Corinne Diacre n’est pas vraiment allée dans le même sens. Bien au contraire. « Les choses évoluent pour le football féminin. Le Tournoi de France en est la preuve. Le développement du foot féminin évolue positivement. Peut-être que certaines choses ne vont pas assez vite aux yeux de certains. Faut pas toujours aller plus vite que la musique. Construire ça prend du temps, c’est beaucoup plus difficile que détruire, donc faut laisser le temps au temps. La Fédération met beaucoup de moyens en place. »
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Mickaël Duché
Photo © FFF