L’attaquante de Bordeaux Mélissa Gomes a regretté que le VAR ne soit toujours pas présent sur les pelouses de la D1 féminine. Selon elle, et de nombreux supporters des Girondins, la rencontre face au PSG a été marquée par des erreurs d’arbitrage.
Les fans de football féminin le remarquent chaque week-end. L’absence d’arbitrage vidéo en D1 féminine pourrait (souvent) changer le cours d’un match : main litigieuse, hors-jeu sifflé à tort, faute dans la surface oubliée.La liste des actions pouvant désormais être visionnées par le VAR est longue. Pourtant, ce système, désormais mis en place en Ligue des champions féminine, n’a toujours pas sa place sur les pelouses du championnat d’élite féminine français. Si la raison principale est son coût, très élève, de nombreuses voix s’élèvent pour son intégration. Dernière en date, celle de l’internationale portugaise de Bordeaux Mélissa Gomes.
La plus grande frustration de l’attaquante bordelaise est surement l’action sur laquelle elle aurait pu obtenir un penalty. À la réception d’un ballon dans la surface, Mélissa Gomes a été bousculée dans le dos par la Parisienne Estelle Cascarino, sans que celle-ci ne touche le cuir. L’arbitre de la rencontre, Clémence Gonçalves, laissa le jeu se poursuivre indiquant à la joueuse de 28 ans de se relever. La photo de l’action, publié par le compte des Girondines de Bordeaux, semble pourtant assez parlante. Tout comme les conséquences. Car même si elle a pu poursuivre la rencontre, suite à ce contact, la joueuse souffre d’un torticolis. « Un match difficile. Et de mauvaises décisions d’arbitrage avec un résultat frustrant. Mais un gros sacrifice de l’équipe ! » a déclaré la joueuse sur Instagram.
Trois actions litigieuses selon Bordeaux face au PSG en D1 féminine
Si la colère de Mélissa Gomes peut se limiter à cette action, celle des supporters bordelais a commencé bien plus tôt. Avec, dès l’ouverture du score de Kadidiatou Diani (45e), un litige sur la dernière joueuse ayant touché un ballon filant en corner. Si le trio arbitral a désigné le point de corner, ce qui entraîna le but parisien, la réalité peut être jugée différemment lors d’un visionnage de l’action à la vidéo. Mais l’arbitre centrale de la rencontre, sans VAR, n’a pas eu l’occasion d’aller vérifier.
Une autre situation litigieuse dans la surface du PSG, plus tard dans le match, aurait pu être visionnée à la vidéo. Et potentiellement offrir l’occasion à Bordeaux de revenir dans une rencontre plutôt équilibrée dans le jeu. Elle se sont finalement inclinées lourdement à domicile (3-0). La troisième défaite de la saison pour les joueuses de Patrice Lair.
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Clément Gauvin
Photo © FCGB féminines