Le sélectionneur de l’équipe de France Laurent Bonadei a répondu aux questions des médias après le succès 1-0 obtenu contre la Norvège ce 21 février.
Cette victoire vous satisfait ?
« On rentre dans une compétition, on jouait une équipe de Norvège invaincue depuis huit matchs, une équipe redoutable. Tous les matchs seront difficiles. Nous avions le vent de face en première mi-temps, avec du mal à ressortir le ballon sous pression, malgré cela, on a essayé, avec un peu de déchet. On a su résister avant de prendre l’ascendant en deuxième période avec plus de 60% de possession, 8 tirs à 5 dont 3 cadrés. Cette domination nous a permis de marquer un but logiquement. »
Vous êtes satisfait de la réaction en deuxième période, après vous être fait bouger en première ?
« C’est vrai qu’il faut reconnaître que la première mi-temps n’était pas facile, la Norvège était bien organisée. Elles nous ont posé beaucoup de problèmes sur les sorties de balle, ont mis de l’impact athlétique. Sur la deuxième mi-temps, avec le vent dans le dos, cela a été un avantage qu’on a su mieux gérer qu’elles. Au final, on a toujours des axes d’amélioration, on va l’analyser rapidement. J’ai rapidement fait le choix d’inverser Kadi (Diani) Et Sandy (Baltimore) pour poser des problèmes intérieurs et avoir des joueuses qui soient en mesure de frapper au but. »
Vous êtes positif concernant la capacité à monter en puissance de cette équipe jusqu’à l’Euro ?
« Oui, je n’oublie pas non plus Kenza Dali, Delphine Cascarino, Julie Dufour, en pleine préparation de leur saison aux Etats-Unis et qui peuvent nous apporter des armes sur le plan offensif. C’est un groupe qui avance. Wendie (Renard) qui était sur le banc ce soir peut aussi faire partie du onze. Je sens un groupe sain avec des intentions qui vont dans le bon sens. »
Pauline Peyraud-Magnin était de nouveau titulaire ce soir, c’est parti pour durer ?
« J’avais fait le choix de Pauline, pour la simple raison que c’est une joueuse qui a plus d’expérience que Constance. Elles sont d’un niveau quasiment similaire, chacune avec leurs qualités. Elles ont une concurrence saine. Sur ce poste, c’est important aussi d’avoir une continuité, Pauline sera dans les cages contre l’Islande, mais les deux se tirent vers le haut et c’est le plus important. Cette Ligue des nations est une compétition très disputée, vous avez vu l’Espagne, longtemps menée par la Belgique. Je n’ai pas de boule de cristal pour dire où nous en serons dans un mois mais concernant les gardiennes, la hiérarchie est installée avec Pauline pour le moment. »
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