Constance Picaud (France) : « Aujourd’hui, que ce soit moi ou Pauline numéro 1 ne change rien à notre cohésion »

La gardienne de l’équipe de France était en conférence de presse le 7 juillet et est revenue sur la présence de sa fille en Suisse et l’ambiance du groupe tricolore.

Constance, votre compagne et votre fille sont aussi en Suisse, à quel point est-ce important ?

Pour moi c’est vraiment essentiel. Si on fait le compte, si nous allons au bout, nous pourrions être parties plus de 40 jours, préparation incluse. Pour moi, je l’avoue en toute transparence, cela n’aurait été pas possible. Là, la Fédération a mis cela en place depuis l’époque de Corinne (Diacre). J’ai la chance d’en bénéficier avec Amel (Majri).

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Cela ne change rien par rapport au groupe, je suis là pour l’équipe de France, pour m’entraîner. Simplement, quand il y a des temps ‘off’, une heure de libre, je me permets de les voir dans notre hôtel sans déranger le groupe. J’ai l’impression que les filles apprécient aussi. Cela donne une bouffée d’oxygène en dehors des entraînements.

Comment définiriez-vous Lionel Letizi, votre coach des gardiennes en sélection ?

C’est le calme, la simplicité et avant tout l’efficacité, j’apprécie bien.

Quelle place a la préparation mentale dans votre programme ?

Thomas (Sammut) est arrivé en même temps que Laurent (Bonadei), c’est quelque chose de très important. Ce n’est pas cela qui va nous faire absolument gagner des matchs, mais c’est un ingrédient de plus. On en a besoin. Par rapport aux gardiennes, je pense qu’on a beaucoup besoin du mental. Je l’ai déjà travaillé avant, j’avais déjà un préparateur mental. Mais au niveau collectif, on ressent des bienfaits. On a toutes le droit à nos petites réunions avec Thomas Sammut. Je pense qu’on est tombées sur une belle personne, c’est quelqu’un de très à l’écoute, très compétent.

En arrivant à l’automne 2024, Laurent Bonadei vous avait instaurée numéro 1, ce qui a rechangé ensuite. Comment cela s’est-il passé ?

Cela a été un choix pour les quatre premiers matchs, il nous l’avait expliqué, puis les cartes ont été redistribuées, ce sont ses choix. Je pense qu’aujourd’hui, que ce soit moi numéro 1 ou Pauline, cela ne change rien à notre cohésion et notre groupe de gardiennes et tant que les performances sont là, que voulez-vous qu’on fasse de plus ?

Est-ce que vous ressentez l’effervescence dans cet Euro, malgré le fait d’être retiré dans ce village ?

Le ressentir, c’est vrai que nous sommes un peu retirées, mais cela m’a fait rire quand on a pu sortir de l’hôtel, que je me promenais, je voyais les télévisions chez les personnes allumées. Et quand j’ai vu moi-même des matchs, j’ai vu les stades pratiquement complets. Il y a aussi du monde certainement en France qui nous suit, je sens l’effervescence.

Propos recueillis par Jérôme Flury

Photo ©Antoine Andreani/Footeuses

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