Jean-Michel Aulas, président de l’OL féminin et de la nouvelle commission fédérale du football féminin de haut niveau, milite pour une restructuration totale de la D1 Arkema et de la D2 féminine.
Jean-Michel Aulas a tiré la sonnette d’alarme. Dans un entretien fleuve accordé au journal L’Équipe, le président de l’OL féminin a déploré le retard que le football féminin français est en train de prendre vis à vis des autres grands championnats européens. Et il a présenté toute une panoplie de réformes pour éviter le pire. Pour rappel, il présente également la casquette de président de la nouvelle commission fédérale du football féminin de haut niveau.
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Ainsi, Jean-Michel Aulas milite grandement pour un changement radical de la pyramide des compétitions nationales. « L’idée est d’être opérationnel dès l’année prochaine. On irait vers une structure à trois niveaux, probablement. Je suis favorable à un retour de la D3. L’idée serait d’avoir deux ou trois groupes de D3, une poule unique de D2 qui serait peut-être plus concentrée qu’aujourd’hui. Et une poule D1. »
Bientôt 14 clubs en D1 Arkema ?
Fini donc les deux groupes de D2 féminine qui sont actuellement en vigueur. La Première Division ne serait pas imperméable aux changements. Le boss de Lyon préconise pour une augmentation du nombre de clubs engagés dans l’Élite. « Je pense qu’à terme, il faut aller à 14. D’une part parce que cela permet d’avoir plus de clubs structurés de D1. On va s’auto-alimenter avec des ressources qu’on va aller chercher comme les droits télévisés, le sponsoring, le naming ».
On est donc bien loin du passage à dix équipes qui avait été envisagé par la Fédération française de football en mai dernier. Déjà à l’époque, Jean-Michel Aulas avait certifié que « La possibilité d’un Championnat à 14 équipes est en réflexion pour la saison 2022-2023 ». Il semblerait donc que l’on se rapproche de cette option.
Mickaël Duché
Photo © OL
