Privée de rencontre depuis le mois de février en raison de l’invasion de la Russie, l’équipe féminine d’Ukraine s’est réunie pour la première fois depuis le début de la guerre, ce jeudi, en Pologne. La défenseure du Stade de Reims Tetyana Romanenko et ses coéquipières vont disputer, en juin, deux matches de qualification pour la Coupe du monde féminine 2023.
Le symbole est fort. Et les sourires font plaisir à voir. Ce jeudi, l’équipe féminine d’Ukraine s’est réunie pour la première fois depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Sous les ordres de Luis Cortes, l’ancien entraîneur du Barça féminin, 26 joueuses ont débuté un stage de préparation aux éliminatoires du Mondial 2023. Car, en raison de l’offensive de la Russie, les Ukrainiennes n’ont pu jouer aucun match depuis février. Elles ont donc manqué les deux rencontres qualificatives pour la Coupe du monde féminine 2023 disputées en avril.
L’équipe féminine d’Ukraine veut son billet pour l’Australie
Après avoir obtenu le report de ses matches par l’UEFA, la fédération ukrainienne a trouvé un accord avec son homologue polonais. Son équipe féminine jouera ses rencontres face à l’Écosse (24 juin) puis la Hongrie (28 juin) à Rzeszów en Pologne. Avec la présence dans le groupe de la Rémoise Tetyana Romanenko, seule Ukrainienne évoluant en D1 féminine.
Pour les qualifications à la Coupe du monde féminine 2023, l’Ukraine figure dans le groupe B. Les Jaunes et Bleues possèdent quatre points après quatre journées. La première place est inaccessible puisque l’Espagne est assurée de terminer en tête. Il faut que l’Ukraine remporte presque ses quatre derniers matches pour espérer finir parmi les meilleures deuxièmes. Et participer au Mondial organisé en Australie et en Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août 2023.
Le groupe complet des féminines de l’Ukraine :
Gardiennes : Kateryna Samson (ETO, Hongrie), Kateryna Boklach (Gurnik, Pologne), Iryna Sanina (Kolos Kovalivka).
Défenseures : Lyubov Shmatko (Fomget, Turquie), Yana Derkach (Fomget, Turquie), Anna Petryk (Breidablik, Islande). Olga Basanska (Hayasa, Arménie), Kateryna Korsun (ETO, Hongrie), Iryna Podolska (Hongrie). Daria Kravets (Fiorentina, Italie), Tetyana Romanenko (Reims, France).
Milieux : Yulia Shevchuk (Fomget, Turquie), Daria Apanashchenko (Fomget, Turquie)
Tetyana Kitaeva (AEM, Espagne), Natia Pantsulaya (Heniu, Roumanie), Veronika Andrukhov (Heniu, Roumanie). Irina Kotyash Slavia (République tchèque), Tamila Khimich (Espanyol, Espagne), Victoria Girin (Deportivo, Espagne). Nicole Kozlova (Kege, Danemark), Julia Khrystyuk (Old Dominion University, USA).
Attaquantes : Nadiya Kunina (Linköping, Suède), Inna Glushchenko (Slovaquie, République tchèque). Olga Ovdiychuk (Fomget, Turquie), Roksolana Kravchuk (Slavie, République tchèque), Jan Kalinin (Olimpia, Pologne).
Clément Gauvin
Photo © Ukraine foot féminin