L’entraîneur du PSG féminin Didier Ollé-Nicolle s’est montré « un peu inquiet » à l’idée de voir ses stars, Marie-Antoinette Katoto en tête, partir libres en juin.
Le PSG féminin a vécu un mercato estival très animé l’été dernier. Le club de la capitale, qui venait de remporter le titre en D1 Arkema, a perdu de nombreuses cadres ainsi que son entraîneur Olivier Echouafni. Christiane Endler, Perle Morroni, Irene Paredes et Signe Bruun ont notamment plié bagages. En retour, plusieurs joueuses ont rallié la capitale et Didier Ollé-Nicolle a pris les rênes de l’équipe.
Ce dernier veut absolument éviter qu’une nouvelle fuite des talents se produise en juin prochain. C’est le message qu’il a fait passer au micro de RMC Sport. « On a perdu beaucoup de joueuses à l’intersaison. On s’est rendu compte qu’il a fallu beaucoup travailler avec une équipe beaucoup plus jeune, moins aguerrie. Vous savez mieux que moi le rôle qu’avaient les Paredes et Endler dans cette équipe… »
Gagner avec le PSG féminin sur la durée
Didier Ollé-Nicolle est arrivé en juin avec l’intention de construire une équipe très forte pour la saison en cours. Mais aussi avec l’appétence d’installer le PSG féminin au sommet pendant plusieurs années. Autant dire qu’un nouvel exode mettrait un sérieux coup de frein à ses ambitions. « Plein de joueuses sont montées en puissance. Aujourd’hui, je suis un peu inquiet car on ne peut pas se permettre de perdre les joueuses majeures quand on travaille sur un projet de trois ans pour atteindre les sommets dans la continuité. Ce sont des jeunes internationales. »
L’exemple Marie-Antoinette Katoto
Plusieurs Parisiennes arrivent en fin de contrat en juin. Parmi elles, on compte notamment l’Allemande Sara Däbritz ou encore les Françaises Sandy Baltimore et Marie-Antoinette Katoto. C’est précisément la situation contractuelle de la dernière citée qui inquiète le plus son entraîneur.
« Les dirigeants Ulrich Ramé et Leonardo savent ô combien je tiens à ce que ces filles restent parmi nous. »
« Quand l’équipe de France joue trois matches, c’est la seule qui joue les trois matches. Donc on on voit son évolution pour devenir une joueuse majeure. Et ce type de joueuse, on ne peut absolument par les perdre. Les dirigeants Ulrich Ramé et Leonardo savent ô combien je tiens à ce que ces filles restent parmi nous. C’est l’aspect sportif mais après il y’a l’aspect contractuel avec des négociations ».
Mickaël Duché
Photo © PSG féminines
