Le tour élite de futsal s’est terminé en apothéose ce samedi 22 mars à Besançon. Après le spectaculaire 2-2 entre Finlande et Pologne, la France a marqué deux buts contre l’Espagne (2-4).
Quel régal ! Une ambiance des grands soirs, des buts de partout, des scénarios surprenants… La dernière journée du tour élite qualificatif à la première coupe du monde féminine de l’histoire du futsal a été géniale à Besançon ce samedi 22 mars. La France a frappé fort, malgré sa troisième défaite en trois sorties. Contre l’Espagne, triple championne d’Europe en titre, les Bleues ont réalisé une deuxième mi-temps de très haut niveau, pour recoller de 4-0 à 4-2, score final.
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Les Espagnoles, qui étaient rentrées dans le match de manière idéale, menant 4-0 dès la 17e avec un collectif toujours aussi bien huilé, ont montré un peu d’agacement en deuxième période, face à la superbe volonté des Françaises. Les 2 000 spectateurs au palais des sports (affluence officielle : 1 702, nouveau record de la sélection) ont poussé très fort en prime, de quoi faire basculer ce match dans ceux qui restent dans les mémoires.
Atamaniuk donne rendez-vous
Un peu plus tôt, le Finlande – Pologne avait déjà été marqué par des retournements de situations multiples. Les deux sélections étant à 3 points avant la rencontre, tout était possible. Les Polonaises ont d’abord ouvert la marque, avant de se retrouver finalement derrière au score, après deux buts finlandais en deuxième mi-temps. Sauf qu’au futsal, tout peut se jouer vraiment jusqu’à la dernière seconde.
La Pologne marquait le 2-2 à 17 secondes du terme. Un dernier but était même marqué, mais non validé. Qu’importe. À la différence de buts, la Pologne filait au mondial 2025, premier du nom. Avec l’Espagne, qui a donc terminé son tour élite en encaissant deux buts. Après celui de la capitaine Alexandra Atamaniuk en deuxième période, suivait celui de Mathilde La Posta, dans la minute suivante. Le tout dans une immense clameur.
« Cela restera une histoire extraordinaire, mais je n’ai pas envie qu’elle s’arrête. Cela annonce un avenir très prometteur. On va se focaliser sur les qualifications de l’Euro, on a un an pour se préparer », avançait Alexandra Atamaniuk au moment de mettre le point final à ce tour élite. Rendez-vous pour la suite.
Jérôme Flury
Photo ©Jérôme Flury
