Voici les notes des joueuses du PSG qui se sont fait éliminer par le Barça en demi-finale de Ligue des championnes ce dimanche (1-2). Les latérales ont souffert, Marie-Antoinette Katoto a sonné la révolte et Paulina Dudek a sauvé les meubles.
Christiane Endler (5) : Impossible d’en vouloir à la gardienne chilienne sur les deux buts encaissés. Endler a par la suite effectué cinq parades dont un face-à-face remporté face à Asisat Oshoala en toute fin de match (90e). Sa prestation est cependant terni par une faute de main et un mauvais réflexe qui aurait dû coûter un penalty au retour des vestiaires. Sauvée deux fois par ses montants.
Ashley Lawrence (3) : Lieke Martens lui a fait vivre un calvaire. Lawrence s’est fait prendre dans son dos sur l’ouverture du score de la Néerlandaise (8e). Elle s’est ensuite fait devancer par son vis-à-vis sur un centre au second poteau amenant le but du break (31e). Elle se reprend quelque peu sur un sauvetage dans les pieds de l’entrante Mariona Caldentey (79e). La Canadienne n’a pas eu l’impact offensif espéré.
Irene Paredes (5) : La capitaine a montré la voie d’entrée de match en mettant un tampon autoritaire et en réalisant un retour salvateur pour écarter le danger. Elle est arrivée trop tard sur le premier but de Martens. L’Espagnole a pris énormément de risque en se positionnant très haut sur le terrain. Ce qui lui a permis de gagner des duels et de couper les trajectoires. Elle se troue en fin de match sur l’occasion d’Oshoala.
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Paulina Dudek (6) : Assurément la meilleure défenseure du PSG et certainement l’une des meilleures joueuses du club cet après-midi. Elle garde son équipe dans le match en s’offrant une grosse intervention juste avant la pause. Elle remet ça à l’heure de jeu en devançant Jennifer Hermoso. Très propre dans les relances, elle n’a pas grand chose à se reprocher.
Perle Morroni (4) : Trop peu dangereuse devant et trop peu sérieuse derrière. Voilà comment le match de la Française pourrait être résumé. Son association avec Sandy Baltimore n’a rien donné dans un couloir gauche complètement dominé par les Catalanes. Morroni a envolé sa frappe alors qu’elle était en position idéale (47e). Elle est surtout beaucoup trop apathique sur le deuxième but concédé en laissant à Hansen tout le loisir de centrer.
Formiga (3,5) : C’est peut-être la première fois de l’année que la Brésilienne de 43 ans fait (presque) son âge. Il faut dire qu’elle enchaine les rencontres de haut niveau depuis la blessure de Luana. Dépassée par la vitesse du milieu adverse, elle n’a pas pesé dans les débats. À l’exception notable d’un duel aérien gagné qui amène le but de Katoto. Logiquement remplacée par Nadia Nadim (73e) qui n’a pas fait beaucoup mieux.
Sara Däbritz (4,5) : Il y’a le PSG avec une grande Däbritz et le PSG sans une grande Däbritz. Aujourd’hui, l’Allemande était très loin de son meilleur niveau. Et le club de la capitale a été dominé. Il a fallu attendre la fin du premier quart d’heure pour que la milieu se mette en évidence par une frappe lointaine sans grand danger. Et puis plus rien, si ce n’est un coup franc très bien frappé dans le temps additionnel.
Grace Geyoro (6) : Comme à l’aller, l’internationale française a porté le milieu parisien. Geyoro a remporté un nombre faramineux de duels, elle a récupéré non moins de ballons et s’est projetée quand elle a pu dans le camp adverse. C’est elle qui a décalé Ramona Bachmann sur l’une des plus grosses occasions de la partie (59e).
Sandy Baltimore (4,5) : La Titi parisienne a brillamment franchi tous les obstacles qui se sont présentés à elle cette année. Que ce soit en club ou en équipe de France. Mais la marche était légèrement trop haute pour elle lors de cette demi-finale. Baltimore a manqué de promptitude sur ses rares occasions à l’image de son centre raté alors qu’elle était seule dans la surface (64e). Elle a été totalement muselée mais on a hâte de la revoir à ce niveau de la compétition.
Marie-Antoinette Katoto (6) : Qu’elles semblent loin les critiques reprochant à la buteuse de ne pas être décisive dans les grands rendez-vous. Passeuse à l’aller, Katoto a sonné la révolte trois minutes après le deuxième but adverse. Elle a marqué sur un véritable geste d’attaquante après un cafouillage dans la surface. Pour le reste, elle n’a pas autant apporté que d’habitude. Dommage qu’elle ait manqué de vivacité sur la dernière occasion des Franciliennes (75e) en se faisant contrer.
Ramona Bachmann (6) : La Suissesse était la seule joueuse alignée ce dimanche et qui n’avait pas débuté à l’aller. Un choix judicieux puisqu’elle a été la plus remuante en attaque. Bachmann a initié quelques occasions (24e ; 47e) et s’est même offert une balle d’égalisation à l’heure de jeu. Il ne lui aura manqué qu’une chose et pas des moindres : un but ou une passe décisive afin d’envoyer Paris en finale.
Mickaël Duché