La commission d’appel de la DNCG a approuvé l’appel de l’ASJ Soyaux, après sa relégation en D2. Le club charentais reste en D1 féminine, sous conditions.
L’histoire se répète pour l’ASJ Soyaux. Le club charentais a une nouvelle fois réussi à convaincre la commission d’appel de la DNCG, ce jeudi. Car comme depuis deux saisons, il avait été sanctionné par le gendarme financier du football français par une relégation administrative en D2 féminine. Mais les dirigeants sojaldiciens ont encore convaincu la commission indépendante de faire marche arrière. Pour autant, l’ASJ Soyaux ne sort pas indemne de ce passage devant la DNCG. Il va devoir se plier à un encadrement de sa masse salariale pour évoluer en D1 féminine.
La situation préoccupante de l’ASJ Soyaux
Si l’ASJ Soyaux a sauvé sa peau en D1 féminine, le plus dur reste à faire. Car financièrement, la situation du club charentais reste délicate. Au moment de prononcer sa rétrogradation en D2 féminine, la DNCG jugeait qu’il « ne présentait pas les garanties nécessaires » pour rester dans l’élite du football féminin français. Dans son rapport, que Footeuses s’est procuré, la commission soulève des résultats financiers négatifs depuis plusieurs saisons et des dettes accumulées.
Des points qu’elle considérait encore d’actualité. « Le club n’a présenté aucun élément probant et définitif permettant à court terme de rétablir sa situation financière » écrivait le directeur général adjoint de la DNCG dans son rapport. En D1 féminine, l’ASJ Soyaux va devoir une nouvelle fois batailler financièrement et sportivement pour se maintenir à l’issue de la saison 2022/2023. Car malgré l’arrivée d’un nouvel entraîneur dans les prochaines semaines, les Charentaises vont voir leur effectif se dégraisser avec le départ de nombreuses joueuses. Et l’incertitude de ne pas pouvoir recruter autant qu’il le faudrait pour sauver sa peau l’année prochaine.
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Clément Gauvin
Photo © Soyaux féminines