Football féminin au sein de l’Union européenne : la chute ou l’envol ?

Le football a beau être né en Europe, aujourd’hui, sur le terrain du foot féminin, les Etats-Unis demeurent sans rivales. Une situation qui pourrait toutefois évoluer, devant les records de popularité que connaît la discipline et les évolutions positives, notamment sur le plan financier, que démontrent les clubs du Vieux continent. Les pays européens semblent sur le point de franchir un pas décisif en matière de professionnalisation.

Cheveux roses, messages forts, sourire triomphal : Megan Rapinoe est la star ultime du football féminin, à la fois pour ses performances sur – ballon d’or 2019 – et hors du terrain. Et, ce n’est pas une surprise, elle est Américaine. L’attaquante a aidé sa sélection à remporter la coupe du monde en juillet dernier. Ce titre est le quatrième des Etats-Unis, en huit éditions, et il a été obtenu en France. Tout un symbole : alors que les deux dernières finales opposaient les Américaines aux Japonaises, cette année sept sélections européennes se sont retrouvées en quart de finale. Mais aucune n’a réussi à empêcher les championnes du monde en titre de conserver leur bien, même si l’Espagne, la France et l’Angleterre se sont toutes trois inclinées sur un score pas si large de 2-1.

C’est un fait, les sélections féminines européennes sont de retour. Historiquement elles ont été performantes très tôt, notamment les équipes nordiques, Suède, Danemark et Norvège, championne du monde en 1995. C’est d’ailleurs une Norvégienne, l’attaquante Ada Hegerberg, qui avait été sacrée en 2018 première ballon d’or féminin de l’histoire, une récompense chargée de symboles. Ces dernières années, l’Amérique et l’Asie se sont particulièrement distinguées, le podium des Jeux Olympiques en football féminin étant notamment composé en 2012 des Etats-Unis, du Japon et du Canada. Mais cette période semble se terminer. L’Allemagne a remporté la médaille d’or aux JO 2016 en battant la Suède et le Vieux continent a définitivement fait son retour au cours de cette Coupe du monde 2019 particulièrement appréciée par les connaisseurs.

La star américaine Megan Rapinoe, au mondial 2019 en France.

Les Etats-Unis, un prestige aux raisons historiques

Au sein de l’Europe, la concurrence est rude. Si la France, souvent classée parmi les trois meilleures nations mondiales, n’a jamais pu franchir le stade des quarts de finale d’un championnat d’Europe, c’est à cause de la multiplication des concurrents sérieux. En 2017, la dernière édition de la Coupe d’Europe, a vu l’Allemagne, six fois tenante du titre, tomber en quart de finale. Le titre final des Pays-Bas, qui renversent le Danemark en finale, a confirmé cette montée en puissance des diverses sélections européennes. Et les Néerlandaises sont à nouveau allées en finale du mondial l’an passé, terminant devant la Suède (3e) et l’Angleterre (4e).

Ces dernières années, de nombreuses évolutions dans le domaine sont à signaler aux quatre coins de la planète. Les jeunes Japonaises ont succédé à la Corée du Nord dans le palmarès de la Coupe du monde des moins de 20 ans, l’Inde a instauré une règle obligeant les clubs à avoir une équipe féminine et les Australiennes ont obtenu des garanties sur le salaire de base, désormais égal pour les joueurs et les joueuses professionnelles. L’Afrique aussi semble franchir le pas et investir davantage l’arène du football féminin et l’Afrique du Sud a lancé son championnat national, juste après avoir participé pour la première fois à une Coupe du monde. L’organisation du prochain mondial vient par ailleurs d’être attribuée au tandem Nouvelle-Zélande – Australie. Mais les sélections européennes conservent un temps d’avance. Historiquement, seuls les Etats-Unis restent indétrônables.

C’est depuis une loi de 1972, baptisée Title IX, interdisant la discrimination sur la base du sexe dans les programmes éducatifs financés par l’État fédéral, que la pratique s’est développée de l’autre côté de l’Atlantique. Tant et si bien qu’en 2019, les Etats-Unis comptaient 1,7 millions de licenciées contre 180 000 en France… soit près de dix fois moins. « Les femmes se sont approprié le soccer, loin d’être le sport national aux États-Unis. C’est devenu culturel », analyse Mélissa Plaza, ex-joueuse professionnelle, pour l’Equipe. Fortes de leur statut, les joueuses américaines n’hésitent pas à hausser le ton pour demander plus d’égalité entre les sélections masculine et féminine et un procès est toujours en cours. Le pays est un modèle et jouer dans le championnat nord-américain reste un rêve pour beaucoup de joueuses. Amandine Henry, capitaine des Bleues, a franchi le pas et l’océan il y a quelques années, marchant dans les pas de la légendaire Marinette Pichon.

De véritables superstars dans une ambitieuse Europe

Aujourd’hui, cette revalorisation de la réputation des joueuses se généralise. Lieke Martens (Néerlandaise jouant à Barcelone) et Dzsenifer Marozsan (Allemande, numéro 10 de l’Olympique Lyonnais) font le bonheur des sponsors. La jeune Norvégienne Ada Hegerberg a même signé un contrat record avec l’équipementier Nike. Et les joueuses n’hésitent plus à se servir de cette nouvelle image pour développer des initiatives solidaires, comme Sarah Bouhaddi, gardienne de l’équipe de France, qui a lancé une cagnotte pour les proches de victimes de la Covid-19, Nadia Nadim, réfugiée afghane et joueuse vedette du Danemark qui tente de sensibiliser sur la question des réfugiés, ou encore Kosovare Asllani, attaquante suédoise, qui a mis en place une charte dans son pays pour lutter contre la discrimination de genre dans le football.

Dans ce mouvement global où la lumière semble enfin plus vive sur la discipline, l’Europe veut continuer à briller. Une réforme de la compétition continentale, la Ligue des championnes, est prévue pour la rentrée 2021. A la clé, plus d’équipes participantes, plus de matchs, et sans doute des droits télévisés croissants. “Cette réforme constitue une étape importante dans la professionnalisation du football féminin”, a affirmé Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, six fois vainqueur de la compétition.

Les plus belles équipes européennes se retrouveront justement au mois d’août pour terminer l’édition 2019-2020 de cette Ligue des championnes. Une compétition qui ramène de l’argent, 150 000 euros pour le club vainqueur, mais surtout du prestige. Un rayonnement que seule l’Europe… et les Etats-Unis savent donner pour le moment aux joueuses.

Le mondial qui s’est tenu en France à l’été 2019 a été l’un de ces moments de prestige. Et Gianni Infantino, président de la FIFA, n’a pas tari d’éloges à ce propos : « La Coupe du monde Féminine de la FIFA 2019 est une compétition qui fera date en raison du nombre de records battus sur le terrain et en dehors.

Stades et canapés se remplissent

Il faut bien reconnaître qu’en termes d’audience et d’affluences, cette dernière coupe du monde a été réussie. Le cap du milliard de téléspectateurs a été franchi, une première dans l’histoire de la compétition et les stades ont globalement fait le plein, avec un pic à 57 900 spectateurs assistant à la finale Pays-Bas – Etats-Unis, un record d’affluence historique en France pour un match de football féminin. Cette compétition était l’épilogue parfait d’une saison 2018-2019 de tous les records. Les chiffres d’affluence des matchs de football féminin sont de plus en plus impressionnants en Europe, témoignant d’un intérêt croissant. 60 739 spectateurs étaient présent le 17 mars 2019 en Espagne pour la confrontation entre l’Atletico Madrid et Barcelone, record en la matière pour des clubs féminins.

Un stade archi-comble, avec 60 739 spectateurs au match Atletico-Barcelone. ©DR

Mais d’autres gros chiffres sont tombés. 39 000 personnes le 24 mars pour le choc en Italie entre Juventus Turin et Fiorentina, 43 000 le 4 mai pour la finale de la Coupe d’Angleterre entre Manchester City et West Ham ou encore près de 78 000 spectateurs au match Angleterre – Allemagne le 9 novembre ! De manière surprenante, le public a répondu moins présent en Allemagne ou en France, même si le record pour la D1 féminine a tout de même été battu le 16 novembre : 30 661 personnes étaient au stade lors du match opposant l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain. Cela prouve aussi un développement diversifié des championnats féminins.

Cependant, le faible dynamisme en Allemagne et en France a tout de même de quoi inquiéter alors que les clubs de ces deux pays se renforcent et font figure de cadors sur le continent. Katharina Reckers n’était pas allée de main morte à l’heure de dénoncer cet état de fait en Allemagne, écrivant à propos du nombre de spectateurs relevé en Espagne : « Ce record montre en quoi l’Allemagne se trompe ». En France aussi, certaines voix s’élèvent, alors que parmi les compétitions féminines, le football draine encore moins de public que le basket ou le volley. Un des membres du collectif de supporters lyonnais “Ol’Angelles” avait déploré la communication autour de la finale de la Coupe de France remportée par son club en 2019. Il avait notamment dénoncé le choix du stade de Châteauroux pour un tel événement. « Quand en Angleterre on dispute la finale de la Cup à Wembley, en France c’est dans un stade où derrière les buts la vision est complètement perturbée par des armatures métalliques et des filets, dans une ville où pas une seule affiche annonçait le match, dans un stade loin d’être à guichets fermés, un peu moins de 10 000 spectateurs. »

Tout n’avance donc pas au même rythme, mais les choses avancent, surtout en Europe occidentale. Au Portugal aussi, le 30 mars 2019 et pour un match dont les bénéfices revenaient aux victimes de la tempête au Mozambique, 15 204 spectateurs s’étaient installés dans les gradins pour suivre la rencontre entre Benfica et le Sporting.

Ce qui est certain, c’est que l’intérêt est grandissant. Dans un sondage Ipsos révélé en mars 2019 par la Ligue de football professionnel française, 30% des femmes ont indiqué être intéressées par le football. Elles étaient 20% en 2013-2014. La présidente de la Ligue, Nathalie Boy de la Tour n’avait alors pas caché sa satisfaction de voir « 2,8 millions de femmes intéressées par le foot, qui ne l’étaient pas deux ans plus tôt ».

Le mondial 2019 est bien venu renforcer ce mouvement. Le nombre de personnes qui se sont rassemblées devant les écrans avait été sous-estimé. TF1 n’avait pas vu venir cet engouement, comme l’avait expliqué Europe1 l’an dernier. « On savait que ça serait un bel événement. Mais peut-être qu’on ne s’attendait pas à des niveaux aussi exceptionnels d’audience dès le démarrage », a reconnu François Pélissier, directeur général de la publicité et des sports pour la chaîne numéro 1. « Les tarifs publicitaires ont été augmentés de 50 à 60 % sur les matchs de l’équipe de France. » L’argent, tiens, parlons-en…

Des transferts et des salaires qui se multiplient

Sarah Bouhaddi en route vers les Etats-Unis”, “Sarah Bouhaddi annonce son départ”, “Sarah Bouhaddi prolonge finalement avec l’Olympique Lyonnais”… En ce printemps, la gardienne de l’équipe de France a fait l’objet d’un véritable feuilleton, qui aurait pu sembler inimaginable il y a quelques années encore. Certes, des Américaines comme Alex Morgan à Lyon ou des Brésiliennes, comme Cristiane au Paris Saint-Germain, se rendent dans le championnat de France depuis des années déjà, mais le mouvement s’accélère.

La D1 française attire et plusieurs équipes accueillent dans leurs rangs des joueuses étrangères. Pourtant, c’est seulement en 2013 que le premier transfert payant de l’histoire du football féminin s’est produit, avec le mouvement de la buteuse Marie-Laure Delie de Montpellier au PSG, en 2013, pour 50 000 euros. Désormais, l’argent n’est plus tabou. Les salaires augmentent. Kadidiatou Diani, attaquante au Paris SG qui attirait les convoitises, a été prolongée par le club de la capitale… moyennant un salaire de 450 000 euros par an, faisant d’elle la joueuse la mieux payée de l’hexagone. Quelques mois plus tôt, c’est l’Australienne Sam Kerr qui défrayait la chronique en arrivant au club londonien de Chelsea contre la promesse d’un salaire de 480 000 euros annuels, un record.

Droits télé, “naming” : des chèques toujours plus grands

Alors pourquoi une telle montée en puissance ? Parce que l’argent rentre dans les caisses. Par le naming des championnats, une nouveauté en France notamment. Un sponsor donne ainsi de l’argent pour que son nom soit accolé à la compétition, ce qui est un gage de visibilité. La pratique est ancienne dans le football masculin mais elle se développe désormais chez les femmes. Le championnat français est nommé depuis la saison 2019/2020, “D1 Arkema”, du nom de l’entreprise de chimie, pour un contrat estimé à un million d’euro par an. En Angleterre, la firme bancaire Barclays a même promis dix millions de livres sterling sur trois ans, soit plus de 3,5 millions d’euros par an. Et ce phénomène se généralise, comme en Espagne, en Suède ou en Allemagne.

Autres montants logiquement en augmentation : les droits télévisés, comme le montrait l’exemple de TF1 pour la Coupe du monde. En Italie par exemple, le groupe Sky s’est accordé avec la fédération. En France, Canal + s’est octroyé les droits exclusifs de la D1 entre 2018 et 2023 en l’échange de plus d’un million d’euros. Un cap est peut-être en train d’être franchi. En mai, l’Equipe a publié un article “En finir avec le mépris pour le foot féminin”, avec plusieurs propositions pour les mois à venir, dont la mise en place d’un salaire minimum en France. Il faudra sans doute en passer par là.

Parmi les sélections lancées ces dernières saisons, celle de Manchester United, qui vient de boucler sa première année dans l’élite.

Les semaines écoulées ont malheureusement été le théâtre d’un énorme coup d’arrêt. La pandémie de coronavirus pourrait avoir des conséquences dramatiques pour le football féminin européen : la plupart des championnats nationaux se sont arrêtés au début de l’année 2020. Et peu ont repris. La D1 française n’est pas allée à son terme, comme le championnat masculin. Mais les clubs féminins anglais, italiens et espagnols également ont été stoppés, alors que dans ces trois pays, les équipes masculines ont rapidement retrouvé le chemin de l’entraînement et des stades. Comme l’écrit Sofoot sans détours, “aujourd’hui, une partie du foot féminin est bien en danger, et l’inévitable récession risque d’accentuer les dommages”. Parmi les grands championnats, seule l’Allemagne a fait le choix de relancer sa compétition féminine cette saison.

L’Angleterre, l’Italie et l’Espagne résolument engagés

En Europe occidentale, les stratégies actuelles sont diverses. D’un côté, l’Angleterre affiche une politique ambitieuse depuis plusieurs années et la concurrence s’accroît entre des équipes très compétitives. Les clubs prennent au sérieux les compétitions féminines et des sections sont instaurées, comme pour Manchester United, qui vient de boucler sa première saison en première division.

En Espagne aussi, les choses accélèrent. Alors que les deux principaux clubs, Barcelone et l’Atletico Madrid, deviennent de plus en plus redoutés sur la scène continentale, les autres équipes se renforcent également. Le Real Madrid va prendre part au championnat à partir de la rentrée 2020 et la fédération a récemment annoncé que les première et deuxième divisions allaient obtenir le statut professionnel, ce qui assure plus de garanties, notamment financières, aux joueuses.

Juste à côté, le voisin portugais dont le championnat national est classée au 23e rang au sein de l’UEFA, derrière la Roumanie, le Danemark ou la Suède, va profondément modifier son organisation. La première division – ou Liga BPI – va passer de 12 à 20 clubs pour l’édition 2020-2021, qui seront divisés en deux conférences, Nord et Sud.

En revanche, la France et ses statuts mal définis pour les équipes n’est pas encore montée dans ce train en marche. “Je pense qu’il y a, quelque part, une sorte de frein culturel, estime Fabien Safanjon de l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels). Il faut qu’on avance, qu’on apprenne à comprendre que le foot est aussi pratiqué par les filles.” De son côté, l’attaquante norvégienne de l’Olympique Lyonnais, Ada Hegerberg, avait refusé de porter le maillot de sa sélection qui, jugeait-elle, ne s’impliquait pas assez dans le foot féminin, a pris position dans le journal L’Equipe. “Je suis toutes ces évolutions et je trouve ça très bien. L’Espagne a annoncé la création d’une ligue professionnelle. J’ai toujours un oeil critique, on va voir avec le temps. C’est déjà un très bon signal. Il faut avoir des Championnats pro. La France doit avoir tout cela aussi et ne pas louper le développement. Il ne faut pas que la France dorme”.

Des équilibres fragiles et un modèle à trouver

Les équipes masculines de Ligue 1 en France se mettent de plus en plus à développer des sections féminines. En témoignent les exemples de Rennes qui souhaite mettre sur pied une école de foot féminin, ou du RC Lens qui lance sa section cette saison. Le président du club, Joseph Oughourlian, n’a d’ailleurs pas hésité à souligner ce choix. « Dans le monde dans lequel on vit, on ne peut pas ne pas avoir de section féminine.” Pour autant, comme l’a montré la pandémie, les sections féminines restent trop souvent une “variable d’ajustement”. À Nancy, le président Jacques Rousselot a d’abord annoncé stopper tout investissement avant de saluer un “coup de pousse des collectivités locales” et d’annoncer quelques recrues. Et si le club lorrain est encore en deuxième division nationale, plus on descend dans les échelons du football français, plus les difficultées auxquelles sont exposés les “petits clubs” éclatent au grand jour.

L’exemple français est aussi celui d’autres championnats européens, alors qu’au Danemark ou en République Tchèque, seules 8 équipes participent à la première division, 9 aux Pays-Bas, 10 en Autriche. Pour Ouest France, Carole Gomez, chercheuse en géopolitique du sport à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) s’est interrogée sur les suites à apporter afin de renforcer les championnats : “la question du modèle économique se pose, avec deux possibilités : soit l’invention d’un modèle hybride, soit la reprise du modèle masculin, alors qu’on sait parfaitement qu’il est imparfait et qu’on est un peu dans une impasse”.

Derrière ces enjeux de professionnalisation, d’autres questions comme celles de l’accompagnement des jeunes joueuses ou de la formation des arbitres femmes se posent. Sur ce dernier point, la Française Stéphanie Frappart est une véritable pionnière. Reconnue pour ses qualités au sifflet, elle est devenue la première femme à arbitrer un match de première division masculine française au printemps 2019… avant de diriger avec brio la finale de la Supercoupe d’Europe le 14 août 2019 entre Chelsea et Liverpool. Mais la femme de 35 ans, élue meilleure arbitre du monde, ne doit pas rester un arbre cachant la forêt. La récente décision de la Fédération de mettre en place un plan de professionnalisation de l’arbitrage est une nouvelle rassurante.

Stéphanie Frappart, en haut à gauche, arbitre du quart de finale de Coupe du monde entre Suède et Allemagne.
©Jérôme Flury

Le football féminin, qui se développe depuis des années, semble être à un tournant en Europe. Les historiques Norvège, Danemark, Suède, Allemagne ou France dans une moindre mesure sont aujourd’hui rattrapés par des championnats comme ceux de l’Italie, l’Angleterre, l’Espagne ou encore les Pays-Bas, dont les clubs recrutent beaucoup en cet été 2020. L’Union européenne peut devenir le véritable coeur du football féminin mais l’étape clé, celle de la professionnalisation, sera certainement la plus difficile à franchir. Il est en tout cas urgent de relancer la machine avec ambition après le passage destructeur de la pandémie. L’Union Européenne de Football Association (UEFA) a en tout cas promis de s’engager pour assurer le développement des joueuses les plus jeunes et une nouvelle formule du championnat d’Europe des moins de 19 ans se déroulera en 2021-2022 en République Tchèque. Aux fédérations nationales de passer définitivement à la vitesse supérieure.

Jérôme Flury

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